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De plus en plus d'inquiétude outre-Rhin.

L’année dernière, les Allemands accueillaient à bras ouverts les réfugiés : aujourd’hui, après les multiples viols, agressions et autres crimes odieux commis par certains de ces réfugiés, le vent a tourné. L’intégrations s’avère bien plus difficile qu’initialement fantasmée : hormis les crimes, des rixes opposent certaines groupes religieux ou ethniques : chiites contre sunnites, Irakiens contre Kurdes… Dans certains centres d’accueil la minorité chrétienne est persécutée par les musulmans.

Les « migrants » viennent tout juste d’arriver dans le Trégor et nos « gens heureux » en sont encore au stade de l’enthousiasme béat… Tout comme nos « cousins germains » il y a seulement quelques mois.

Par Nicolas Barotte / Le Figaro

Commis au nom de Daech, ces actes suscitent de plus en plus d'inquiétude outre-Rhin.

L'agresseur au couteau pourrait bien être un terroriste. La police de Hambourg recherche activement un individu d'une vingtaine d'années qui, le 16 octobre dernier, a poignardé dans le dos un adolescent de 16 ans et poussé dans le canal la jeune fille qui l'accompagnait. Le jeune homme est décédé de ses blessures. Daech a revendiqué l'agression ce week-end. Les enquêteurs, qui ont lancé un appel à témoin auprès des médecins de la ville, s'interrogent toujours sur le lien entre ce qui semblait être un simple fait divers et l'organisation islamiste. Mais ils n'excluent rien: ce ne serait pas la première fois qu'un islamiste attaque à l'arme blanche et au hasard dans les rues d'Allemagne. Imprévisible, le phénomène suscite de plus en plus d'inquiétude.

Les précédentes agressions ont été menées par des individus isolés, jeunes ou psychologiquement fragiles.

Depuis une semaine, Safia S., 16 ans, est ainsi jugée à Celle pour l'agression d'un policier en février dernier à la gare de Hanovre, lors d'un banal contrôle d'identité. Grièvement blessé à la gorge par un coup de couteau à légumes, l'agent avait finalement survécu. Radicalisée auprès des milieux salafistes allemands, l'adolescente s'était rendue en Syrie, où elle avait pris contact avec Daech. Son acte semble avoir été «piloté à distance» par un membre de l'organisation, qui a profité de sa grande crédulité et qui l'aurait aiguillée via la messagerie WhatsApp. L'avocat de Safia a assuré qu'elle avait la maturité «d'une enfant de 13 ans».

Ce n'était pas le cas de Riaz Khan Ahmadzai. Le 18 juillet dernier, ce réfugié afghan de 17 ans armé d'une hache s'en était pris à des passagers d'un train près de Würzburg en Bavière. Le jeune homme, qui avait prêté allégeance à Daech dans une vidéo, avait été abattu par les forces de l'ordre alors qu'il s'apprêtait à se retourner contre elles. Il avait blessé cinq personnes au préalable.

Si son attentat avait été planifié, la dernière agression au couteau d'Allemagne semble au contraire être le fruit d'un acte de folie. Dimanche à Mülheim dans la Ruhr, des agents de police ont été attaqués au cutter par une femme de 53 ans. Les forces de l'ordre avaient été alertées par le voisinage pour une affaire apparemment ordinaire: elle jetait des objets par sa fenêtre. Mais elle a fondu sur les policiers en criant «Allah est grand» lorsqu'ils ont franchi le pas de sa porte. Après l'avoir maîtrisée, les enquêteurs ont trouvé chez elle des drapeaux de Daech. Convertie à l'islam récemment, elle revenait d'un séjour en hôpital psychiatrique.

Le risque est «majeur»

Ces attaques en série préoccupent les autorités. Les terroristes semblent appliquer à la lettre l'un des messages de propagande de Daech diffusé en allemand sur les réseaux sociaux. «Tu n'as besoin de rien, prends un grand couteau, vas dans la rue et frappe les non-croyants que tu croises», avait lancé à la fin de l'été un des chefs de l'organisation djihadiste. Ces tueurs isolés «représentent un défi pour les enquêteurs», a déclaré Hans-Georg Maassen, le patron de la Sécurité intérieure.

Si l'Allemagne n'a pas été victime d'attentats massifs, le pays se trouve bien dans le viseur de Daech. Le mois dernier, les autorités ont interpellé un Syrien qui projetait une attaque à la bombe dans un aéroport berlinois. En juillet, un autre kamikaze avait réussi à déclencher ses explosifs à Ansbach. Il n'avait fait que des blessés. Le risque est «majeur», répète-t-on au sein du gouvernement.

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