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  • Le bel Avenir Démographique de l'Islam en France


    • La population musulmane de France pourrait rapidement atteindre 15-17 millions de personnes, mais seule une modification de la loi interdisant la collecte officielle des données ethniques permettrait de préciser ce chiffre.

    • Les données sur les immigrants actuels ne tiennent pas compte de la population musulmane qui a immigré en France en provenance d'Afrique du Nord dans les années 1960 et au début des années 1970. Combien étaient-ils ? Un million ? Deux ? Personne ne sait exactement. Pour les démographes, les petits-enfants et arrière-petits-enfants de ces immigrants ne sont plus considérés comme des immigrants. Ces musulmans demeurent sous le radar des statistiques.

    De temps en temps, l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) fournit un aperçu de la composition ethnique de la société française. L'étude « Etre né en France d'un parent immigré », publiée en février 2017, est l'un de ces aperçus.

    Comme chaque fois lorsqu'il s'agit d'immigration, l'étude Insee ne propose qu'une vue partielle qui laisse sur sa faim. Une brochette de chiffres qui répondrait à l'éternelle question (que personne n'ose jamais réellement poser de crainte de commettre un délit) - combien-y-a-t-il de musulmans en France? - serait perçue comme discriminatoire et scandaleuse.

    « Le modèle d'intégration » à la française – on se marie avec un indigène de l'Hexagone, on observe comment cet indigène se comporte, on l'imite et on devient Français – ayant cessé de fonctionner avec l'arrivée en masse des musulmans depuis cinquante ans, l'appareil statistique tricolore aurait dû s'enrichir de données quelque peu ethniques. Il n'en a rien été. Au contraire même pourrait-on dire. Par exemple, poser des questions sur la population sub-saharienne, son niveau d'éducation, le type d'emploi occupé, sa pratique religieuse, le nombre de fois où les hommes se rendent à la mosquée sur une année – ou en prison -, le type d'union matrimoniale qu'ils contractent... bref, cette curiosité-là est interdite.

    L'étude sur les enfants de migrants nés en France fournit néanmoins quelques informations révélatrices. En 2015, 7,3 millions de personnes nées en France avaient au moins un parent immigré (11% de la population). Sur ces 7,3 millions de personnes, 45% sont d'origine européenne, enfants d'immigrants arrivés en France en provenance de l'Espagne (8%) ou en Italie (12%) dès les années 1930, ou du Portugal dans les années 1970. Bien que l'étude ne le précise pas, on peut supposer que ces personnes sont d'origine chrétienne.

    Le second groupe en importance est composé d'Africains. 42% des 7,3 millions d'enfants nés en France d'un parent immigré sont originaires d'Afrique du Nord - Algérie (15%), Maroc (11%), Tunisie (5%) - et d'Afrique sub-saharienne (11%). L'étude ne le précise pas mais ils sont vraisemblablement massivement musulmans.

    Un autre groupe, les enfants de migrants turcs, représente 4% des 7,3 millions d'enfants de migrants recensés par l'Insee. Originaires d'Asie, ils ne sont donc pas inclus dans le groupe africain. Ils n'en sont pas moins musulmans.

    La conclusion s'impose donc, au sein des enfants de migrants le groupe musulman - 46% - est un peu plus important que le groupe chrétien - 45% -. Les 9% restants sont originaires d'Asie orientale ou d'Amérique.

    Le groupe musulman est aussi infiniment plus jeune que le groupe européen.

     

    L'étude de l'Insee « Etre né en France d'un parent immigré », publiée en février 2017 permet d'entre-apercevoir la réalité démographique ethnique de la France.

     

    Michèle Tribalat, démographe, a regretté sur le site Atlántico que l'Insee n'ait pas publié de données sur au moins deux générations (enfants et parents issus de l'immigration). Mais, a-t-elle dit, il n'est pas difficile de reconstituer la chose.

    « Si l'on ajoute les deux générations (immigrés et enfants d'immigrés), cela donne un total de 13,5 millions, soit 20,4 % de la population. On a donc un peu plus d'un habitant sur cinq d'origine étrangère sur deux générations en 2015. »

    Interrogée par Gatestone pour savoir comment elle obtient ces 13.5 millions de migrants et d'enfants de migrants, Michelle Tribalat répond :

    « Très simple. J'ai ajouté le nombre de migrants effectivement recensés en 2015 (6,2 millions) aux 7,3 millions d'enfants d'immigrants de l'Insee, et l'on obtient 13,5 millions de personnes. »

    Dans son article d'Atlantico, Michèle Tribalat explique aussi que l'évolution des chiffres compte plus que la simple photographie des données sur la seule année 2015. Notre démographe rappelle ainsi qu'elle a elle-même fourni des estimations de ce taux de croissance, en prenant des points de repère sur les années 1986, 1999 et 2011. Ce qui donne des taux de croissance incroyablement rapides du nombre de migrants sur deux générations : les 13,2 millions de migrants de 2015 (20,5% de la population métropolitaine (hors territoires et départements français d'outre - mer), étaient un million de moins (12,1 millions) en 2011 et quatre millions de moins (9,8 millions) en 1999.

    « La population d'origine étrangère sur deux générations aurait donc augmenté de 9 % entre 2011 et 2015, contre 2,6 ‰ seulement pour les natifs au carré » écrit Michèle Tribalat. Les natifs au carré sont l'expression choisie par la démographe pour désigner les Français nés en France de parents eux-mêmes Français. Et ces natifs au carré n'ont augmenté que de 2,6 pour mille (‰) sur la même période.

    En d'autres termes, la population française n'a augmenté sur la période 1999 -2015 que sous la seule pression de l'immigration.

    Mais quelle immigration ? Chrétienne et européenne ou musulmane et originaire d'Afrique et d'Asie ?

    Michèle Tribalat ne pose pas franchement la question et par conséquent n'y répond pas. Elle donne néanmoins une indication.

    « La population d'origine subsaharienne est celle qui croit le plus rapidement. En quatre ans (2015-2011), sur deux générations (immigrés, enfants d'immigré(s)) elle aurait ainsi augmenté de 43 %. Elle est extrêmement jeune. 80 % des enfants d'immigrés subsahariens ont moins de 25 ans en 2015. »

    Autrement dit, compte tenu de l'extrême jeunesse de la population d'origine subsaharienne, nous sommes à la veille d'un baby-boom de cette population quand elle sera elle-même en âge de se marier et de procréer.

    L'idée que le dynamisme démographique français provient de la seule immigration et surtout de la seule immigration musulmane est confirmée par une autre étude Insee, Démographie des descendants d'Immigrés), publiée en 2014.

    « On constate de grandes disparités dans l'accroissement de la population de descendants suivant l'origine. La population originaire d'Europe est quasi stable. En revanche, la population d'origine turque ou des pays d'Afrique hors Maghreb croît sur un rythme extrêmement rapide (qui conduirait à un doublement en moins de 10 ans s'il se maintenait)... (souligné par l'auteur)

    « ... l'indicateur conjoncturel de fécondité des femmes nées en Turquie est d'environ 3, comme pour les femmes nées en Afrique hors Maghreb. Il est plus proche de 3,5 pour les femmes nées au Maghreb, tandis qu'il n'est que de 2 pour les femmes nées en Europe, notamment en France ».

    L'Insee ajoute que la fécondité des femmes immigrées, une fois qu'elles sont installées en France, rejoint assez rapidement la fécondité des natives au carré et donc que le nombre de leurs enfants baisse en l'espace d'une génération. Mais comme le rythme migratoire ne faiblit pas et n'est pas freiné par une quelconque politique de contrôle, l'accroissement démographique reste significatif en raison du nombre des nouveaux arrivants.

    En d 'autres termes, si la population musulmane (toutes origines confondues) est estimée aujourd'hui aux environs de 6 millions de personnes, elle pourrait atteindre 12 millions d'ici 2020-2025.

    Ces chiffres ne prennent naturellement pas en compte la population musulmane arrivée en France au début des années 1960 en provenance d'Afrique du Nord. Combien étaient-ils exactement ? Il semble qu'un peu plus de un million de maghrébins aient été recensés à la fin de 1979. Ces personnes ont ensuite bénéficié du regroupement familial et fait venir leurs femmes et enfants en France quand ils en avaient. Leurs enfants ont ensuite fait des enfants et sont eux-mêmes devenus grand parents, si bien que leurs descendants sont comptabilisés aujourd'hui comme des Français au carré. Ils sont musulmans, mais sous les radars statistiques.

    Bien entendu, toute estimation est sujette à caution. Mais rien n'interdit de penser que, à horizon 2025, la France compte une population musulmane proche de 15 à 17 millions de personnes. Seules des statistiques ethniques menées sur une base scientifique, celle du recensement, pourraient permettre de vérifier ces estimations « à la louche ».

    Ces questions ne sont jamais abordées directement en France, surtout en période électorale pré-présidentielle. Elles ne sont pas politiquement correctes. Mais compte tenu de la réislamisation galopante des Français musulmans, des tensions ethniques très fortes qui existent dans les métropoles, ces questions migratoires sont d'une brulante actualité et pèsent en faveur du vote Marine Le Pen.

    Yves Mamou est journaliste et auteur. Il est basé en France. Il a travaillé pendant plus de deux décennies au journal Le Monde avant de prendre sa retraite. Son prochain livre « Infidèles Utiles », les collabos de l'islamisme en France » sera publié aux Editions du Toucan.

     

  • Déradicalisation. Un mensonge d'État

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      David Thomson. (Photo Léo-Paul Ridet)
      David Thomson. (Photo Léo-Paul Ridet)
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      Le premier centre spécialisé dans la déradicalisation a ouvert, en septembre...
      Le premier centre spécialisé dans la déradicalisation a ouvert, en septembre 2016, près de Chinon (Indre-et-Loire).
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      Déradicalisation.  Un mensonge d'État
      Déradicalisation. Un mensonge d'État

    Plus de 15.000 personnes signalées radicalisées en France, 1.500 dans nos prisons, près de 900 jihadistes français encore au combat ou rentrés en France... Jamais la France n'a eu à gérer un tel flot d'extrémistes rejetant ses valeurs et souhaitant sa perte. Un cancer que l'État a tenté de faire passer pour une grippe.

    Ils sont embrigadés comme dans une secte, ou fous, ou délinquants. Ou les trois à la fois. Tel a été, jusqu'à très récemment encore, le profil qui était dressé des jihadistes français. Avec cette grille de lecture simpliste, les pouvoirs publics ont cru et fait croire qu'ils pouvaient maîtriser le phénomène. Il suffisait de « déradicaliser ».

    « Qui a pu croire à cela ? »


    En 2014, les clés de cette « déradicalisation » sont confiées au Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l'islam (CPDSI), créé par l'anthropologue Dounia Bouzar. Deux ans plus tard, en septembre 2016, ouvre le premier centre spécialisé, près de Chinon (Indre-et-Loire). Une structure pouvant accueillir, sur la base du volontariat, jusqu'à trente jeunes radicalisés. « Qui a pu croire à cela ? », s'agace un cadre de la lutte antiterroriste pour qui la « déradicalisation » est un « tissu de conneries ». « S'ils sont volontaires, c'est qu'ils ne sont plus radicaux ou qu'ils simulent, raille-t-il. Ces gens ne nous aiment pas et n'aiment pas notre système. Le cerveau n'est pas un logiciel que l'on peut modifier en insérant une disquette ! »

    « Quinze ans de retard »

    « On ne nous a pas laissé le choix : il fallait faire, un point c'est tout. Même si tout le monde savait que ce n'était pas la bonne méthode et qu'elle était vouée à l'échec », cingle un responsable antiterroriste. En Touraine, le centre, qui n'a jamais accueilli plus de neuf personnes, est désormais vide. Le constat est tombé, mercredi dernier, dans un rapport parlementaire : « Échec des politiques publiques de déradicalisation ».

    Un fiasco qui trouve également sa source dans la cacophonie médiatique, alimentée par une kyrielle de spécialistes autoproclamés, et les querelles des (rares) vrais experts. « François Burgat, Gilles Kepel et Olivier Roy ont structuré l'analyse de ce phénomène. Mais la génération de chercheurs suivante n'a pas suivi, déplore aussi un familier du dossier de la déradicalisation. C'est pour cela que nous avons 15 ans de retard et qu'on découvre qu'on ne sait pas ce qu'on fait, qu'on manque de jeunes chercheurs prêts à s'investir, et qu'on ne voit pas comment on pourrait faire... »

    L'inaudible annonce des attentats de 2015


    « Cette approche a faussé les débats et la réponse politique », déplore David Thomson, journaliste travaillant sur le phénomène jihadiste depuis 2011. La conséquence a été gravissime : « Cela a empêché de prendre conscience de la réalité de la menace », estime le spécialiste qui, seul contre tous en 2014, annonçait l'arrivée d'attentats sur le sol français. Il faudra attendre deux ans et 238 morts pour que la prise de conscience soit totale.

    Approche psychopathologique et bourrage de crâne : pourquoi l'État a-t-il validé ces explications superficielles ? « Dire que les jihadistes étaient des fous, des malades, arrangeait tout le monde, décrypte David Thomson. Car cela évitait tout débat sur la dimension religieuse, pourtant prédominante, de l'engagement jihadiste, et aussi toute remise en cause politique. C'est pourtant éminemment le cas quand on pose cette question : pourquoi des enfants nés en France en viennent-ils à haïr à ce point et combattre la société dont ils sont issus ? »

    Sparadrap sécuritaire


    Le diagnostic n'était pas bon. Le traitement a été encore plus mauvais, en faisant croire aux Français que le seul sparadrap sécuritaire pourrait guérir tous les maux. Une voix, inattendue, s'est pourtant élevée, le 10 mai 2016, devant la commission de la Défense nationale. Celle de Patrick Calvar, patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) : « Il faut tâcher de comprendre à qui nous avons affaire (...). Je ne m'explique pas comment une fille de quinze ans quitte la France pour se rendre en Syrie vivre dans des conditions abominables, ni comment un gamin que rien n'y prédispose, va poignarder un enseignant juif au seul motif de détester cette société. Aussi, si l'on se limite à une réponse sécuritaire, on se trompe. »

    « Une partie de la classe politique, l'extrême droite, a récupéré la thématique jihadiste, en l'amplifiant à des fins purement électorales, analyse un chercheur travaillant sur le phénomène. L'autre l'a occultée parce que les enjeux qu'elle posait étaient trop effrayants. » Son diagnostic ? « Une crise profonde de notre modèle démocratique. »


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  • La pratique de l'insulte a t-elle remplacé la campagne électorale ?

    Emmanuel Macron a jugé qu’une partie non négligeable des employés bretons étaient "illettrés"..
    Emmanuel Macron a évoqué l'alcoolisme dans le bassin minier du nord de la France .
    Emmanuel Macron insulte la mémoire pied-noir en qualifiant la présence française en Algérie de crime contre l'humanité.
    Et maintenant Monsieur le Maire de Trébeurden qualifie sa ville de "lieu d'ivrognerie".
     
    Le Trégor.jpg
     
    La pratique de l'insulte a t-elle remplacé la campagne électorale ?
     
    Monsieur Alain Faivre fait-il, lui aussi, partie de l'équipe Macron, comme Corinne Ehrel et Joel Le Jeune?
     
    Depuis mi-janvier, des maires du Trégor (PS, PRG, divers gauche) déclarent peu à peu rouler pour le candidat du mouvement « En marche ». Le point des déclarations officielles de soutien à Emmanuel Macron.
     
    À part la députée PS Corinne Erhel qui, elle, est « En marche » avec Emmanuel Macron de longue date, quelques maires trégorrois ont sauté le pas, les uns après les autres, ces jours derniers. Ces soutiens se débusquent presque tous sur Twitter. Avec par ordre d’apparition…
     
    1/ Pierrick Rousselot
     
    Maire divers gauche de Saint-Quay-Perros, Pierrick Rousselot a ouvert son compte Twitter le 16 janvier, par une photo où il pose au meeting de Quimper avec Emmanuel Macron, et les députés PS Corinne Erhel et Richard Ferrand. « Ce soir à Quimper, un super meeting. Bravo Emmanuel Macron. »
     
    2/ François Bouriot
     
    Maire de Trélévern, pas encore sur Twitter, François Bouriot a fait savoir à la presse locale le 30 janvier, « avant le 2e tour des primaires » qu’il fait partie des 80 premiers signataires du PRG (parti radical de gauche) appelant à soutenir Emmanuel Macron. Sa femme, Sylvie Argat, membre du bureau national du PRG et conseillère régionale également.
     
    3/ Gervais Egault
     
    Maire de gauche de Louannec, Gervais Egault est apparu sur Twitter récemment également et s’est mis en photo avec le candidat à la présidentielle le 2 février : « Depuis plusieurs mois, je suis en marche et engagé auprès d’Emmanuel Macron, pour une candidature intègre de progrès. »
     
    4/ Joël Le Jeune
     
    Socialiste, président de l’agglomération et maire de Trédrez-Locquémeau, Joël Le Jeune a publié samedi le message suivant : « par conviction et réalisme, je soutiens le candidat progressiste Emmanuel Macron. En marche pour gagner ».
     
    5/ Jacques Robin
     
    Jacques Robin, le petit dernier, maire PS de Rospez, a lâché son premier tweet samedi… En fait le « retweet » de la déclaration de soutien de Joël Le Jeune à Macron. Un indice qui n’a pas tardé à se confirmer, puisqu’il a ensuite officialisé sa position lundi, avec ce message : « Depuis plusieurs mois, je suis le mouvement « En marche ». Par conviction, je soutiendrai Emmanuel Macron aux prochaines élections. »
     
    À qui le tour ?