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  • L'Allemagne Confisque des Logements pour les Migrants

    • Par une décision sans précédent, les autorités de Hambourg ont confisqué six logements dans le quartier de Hamm près du centre-ville (de Hambourg). Un administrateur nommé par la ville a lancé un programme de réhabilitation des logements pour les louer - contre la volonté du propriétaire – à des locataires choisis par la ville. La porte-parole des élus de Hamm, Sorina Weiland, a déclaré que tous les coûts de rénovation seront facturés au propriétaire.

    • Des mesures d'expropriation similaires avaient été initiées à Berlin, la capitale allemande. Elles ont été abandonnées en raison de leur caractère inconstitutionnel.

    • Certains Allemands s'interrogent sur la suite des événements : les autorités vont-elles plafonner l'espace vital de chaque citoyen et transformer les grands appartements en lieux de vie communautaire ?

    Les autorités de Hambourg, la deuxième plus grande ville d'Allemagne, ont démarré un programme de confiscation de logements privés pour lutter contre la pénurie de logements – pénurie aggravée par la décision de la chancelière Angela Merkel d'ouvrir les portes de l'Allemagne à plus de deux millions de migrants.

    Fin 2015, peu après que Merkel ait ouvert les frontières du pays à des centaines de milliers de migrants d'Afrique, d'Asie et du Moyen-Orient, les fonctionnaires municipaux de Hambourg avaient déjà réquisitionné des locaux commerciaux pour les transformer en refuges pour migrants. Désormais, les mêmes réquisitionnent des locaux d'habitation appartenant à des personnes privées.

    Par une décision sans précédent, les autorités de Hambourg ont confisqué six logements dans le quartier de Hamm près du centre-ville. Ces logements qui appartiennent à un propriétaire privé, étaient vacants depuis 2012. Comme ils avaient besoin d'être rénovés, un administrateur a été nommé par la ville pour diriger un programme de travaux en vue de les louer - contre la volonté du propriétaire – à des locataires choisis par la ville. La porte-parole du quartier de Hamm, Sorina Weiland, a déclaré que les coûts de rénovation seront facturés au propriétaire.

    L'expropriation a été opérée dans le cadre de la loi sur la protection du logement de Hambourg (Hamburger Wohnraumschutzgesetz ), votée en 1982 et révisée par les élus socialistes de la ville en mai 2013. Depuis, les élus municipaux peuvent en toute légalité réquisitionner n'importe quel logement vacant depuis plus de quatre mois.

    Ce bail forcé, le premier du genre en Allemagne, est destiné dit-on à faire pression sur les propriétaires pour les inciter à remettre leurs logements vacants sur le marché. Sur les 700 000 logements locatifs que compte Hambourg, 1 000 à 5 000 appartements (moins d'un pour cent) seraient vacants, estime le Sénat de Hambourg.

     

    Hambourg, Allemagne. (Source image: Morris MacMatzen/Getty Images)

     

    Les socialistes et les Verts de Hambourg ont aussi récemment mis en place une « hotline » qui offre aux habitants la possibilité de signaler les propriétés vacantes. Les activistes ont également créé un site Web - Leerstandsmelder (Vacancy Detector) - pour identifier les appartements inoccupés à Hambourg et dans d'autres villes allemandes.

    Les raisons qui ont incité le propriétaire de Hamm à laisser ses biens immobiliers inoccupés pendant plus de cinq ans demeurent obscures. Certains estiment que, compte tenu de l'emplacement des propriétés, les coûts de rénovation seraient dissuasifs compte tenu du faible rendement locatif.

    D'autres accusent les édiles municipaux de ne pas délivrer assez de permis pour la construction de logements neufs. Une étude menée en 2012 – soit bien avant que la crise des migrants prenne des proportions épiques - prévoyait déjà qu'en 2017, Hambourg aurait un déficit d'au moins 50 000 logements locatifs.

    Les statistiques de la Ville de Hambourg indiquent qu'en 2016, 2 433 logements neufs ont été mis sur le marché, et que 2 290 nouveaux permis de construire ont été délivrés ; des chiffres en légère augmentation par rapport à 2015 (2.192 logements neufs et 2.041 permis de construire).

    En 2012, le gouvernement socialiste de Hambourg avait mis au point un plan de construction de 6000 nouveaux logements par an... qui ne s'est jamais concrétisé. Les promoteurs qui auraient pu être intéressés par l'appel d'offre ont estimé que les plafonds locatifs imposés par le gouvernement de Hambourg, n'auraient pas permis d'amortir les coûts de construction.

    Pour compenser la crise du logement locatif qu'elle a contribué à créer, la ville a opté pour une politique de réquisition des logements vacants.

    Le 1er octobre 2015, le Parlement de Hambourg (Hamburgische Bürgerschaft) a approuvé une nouvelle loi autorisant la réquisition des biens commerciaux vacants (immeubles de bureaux et terrains) en vue d'abriter des migrants.

    La mesure était nécessaire ont affirmé à l'époque les fonctionnaires de la ville, parce que les refuges surpeuplés ne permettaient pas d'accueillir les 400 nouveaux migrants et plus qui débarquaient quotidiennement à Hambourg. Et comme les propriétaires n'ont pas mis spontanément leurs biens immobiliers vacants à la disposition de la ville, la municipalité estime être en droit aujourd'hui de les saisir.

    La gauche politique a vivement applaudi. « Nous faisons tout notre possible pour que les réfugiés soient à l'abri cet hiver », a déclaré le sénateur Till Steffen, du Parti Vert. « Pour cette raison, nous devons pouvoir utiliser les propriétés commerciales vacantes »

    Les opposants ont qualifié cette mainmise de l'État sur des biens privés comme une mesure autocratique et fleurant bon le communisme. « La confiscation de terrains et de bâtiments privés représente une atteinte massive au droit de propriété des citoyens de Hambourg », a déclaré André Trepoll, de l'Union démocratique-démocrate (CDU). « Cela équivaut à une expropriation ». Il a ajouté que la mesure était une « loi d'intimidation » qui équivaut à un « changement qualitatif en politique avec des implications profondes ». Il a conclu : « La fin ne justifie ni les moyens, ni l'utilisation de n'importe quel moyen ».

    Katja Suding, leader des démocrates libres (FDP) de Hambourg, a déclaré que la loi proposée représentait un « franchissement de ligne rouge inacceptable... Pareilles mesures coercitives ne feront qu'exacerber le ressentiment contre les réfugiés ».

    Des mesures d'expropriation similaires ont été étudiées à Berlin, la capitale allemande, mais ont été abandonnées en raison de leur inconstitutionnalité.

    En novembre 2015, les parlementaires de Berlin avaient examiné une législation d'urgence autorisant les élus locaux à se saisir des résidences privées pour accueillir les demandeurs d'asile. Le texte autorisait la police à pénétrer sans mandat dans des maisons et appartements appartenant à des personnes privées pour déterminer leur adéquation au but recherché, à savoir loger des réfugiés et des migrants.

    La réforme législative proposée par le maire social-démocrate (SPD, centre gauche) de Berlin, Michael Müller, modifiait l'article 36 de la loi sur l'Ordre public et la sécurité à Berlin (Allgemeine Gesetz zum Schutz der öffentlichen Sicherheit und Ordnung, ASOG), qui n'autorise la police à pénétrer au domicile des citoyens que pour « prévenir des menaces aiguës ». L'amendement Müller aurait ainsi élargi le spectre des inspections sans mandat à « la prévention de l'itinérance ».

    La proposition fut gardée secrète jusqu'à ce que Sebastian Czaja, leader des Démocrates libres (FDP) de Berlin, n'alerte sur son caractère inconstitutionnel. Il a déclaré :

    « Le projet du Sénat de Berlin de réquisitionner des biens résidentiels et commerciaux au profit des réfugiés sans le consentement du propriétaire est une violation de la Constitution. Cette tentative du Sénat de porter atteinte au droit constitutionnel de propriété et à l'inviolabilité du domicile doit être résolument combattu. »

    Depuis, le cabinet du maire et le Sénat semblent avoir laissé tomber leur projet.

    Le journaliste Gunnar Schupelius, qui a enquêté pour BZ, un journal de Berlin, a écrit :

    « Une étrange rumeur s'est propagé en fin de semaine : le Sénat s'apprêterait à autoriser la police à pénétrer au domicile des citoyens sans l'accord du propriétaire, pour y loger des réfugiés. J'ai d'abord cru à une plaisanterie, puis à un malentendu, dans la mesure ou l'article 13 de la Loi fondamentale déclare : « le domicile est inviolable ».

    « Je suis donc parti en quête des origines de cette étrange rumeur et j'ai trouvé : il existe bel et bien une « proposition » en ce sens qui a été diffusée par la Chancellerie du Sénat (Senatskanzlei) en direction des sénateurs. La Chancellerie du Sénat est l'autre nom du cabinet du maire. Son secrétaire permanent est Björn Böhning (SPD) ...

    « La proposition est claire : la police est désormais en droit de pénétrer dans une propriété privée sans autorisation du tribunal dans le but de trouver des logements pour les réfugiés lorsqu'ils sont menacés d'itinérance. « Le consentement du propriétaire » n'est nullement requis. Ce nouveau pouvoir n'est pas seulement conféré à la police, mais aussi à l'ensemble des agences agissant pour le compte de l'Etat.

    « Cette « proposition » sensible a peu attiré l'attention du public. Seul Sebastian Czaja, secrétaire général du FDP de Berlin a protesté estimant qu'une « tentative de violer la constitution était clairement en cours ». En interne, des protestations auraient dû être émises. La « proposition » a brusquement été retirée. A-t-elle définitivement disparu ou va-t-elle resurgir par une autre voie ? »

    Que personne n'ait contesté la constitutionnalité de la loi d'expropriation de Hambourg est un mystère.

    Désormais, des citoyens allemands s'interrogent : les pouvoirs publics vont-ils déterminer l'espace vital alloué à chaque personne, et forcer les familles qui ont de grands appartements à les partager avec des étrangers ?

  • Ces élections ne changeront rien pour les alsaciens

    Alsace
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    D’après Breizh-info.com
    Ces élections ne changeront rien pour les alsaciens
     
    Tribune libre rédigée par Bernard Wittman, historien, spécialiste de l’Alsace qui réagit à l’élection d’Emmanuel Macron
     
    Aucun des candidats n’a dénoncé le colonialisme intérieur
     
            Ça y est ! L’investiture d’Emmanuel Macron ce dimanche marquera la fin du dernier grand psychodrame français pour l’élection du prochain monarque républicain. Elle fut marquée par la sidérante percée du FN et l’élection d’Emmanuel Macron, un homme du système et des banques simplement revêtu d’habits neufs pour donner l’illusion du changement… mais qui a néanmoins l’avantage d’être un europhile sincère.
     
            Une élection pour rien, puisqu’au final rien ne changera, prenons-en le pari. En effet, ni le libéralisme mondialiste de Macron, ni l’enfermement nationaliste exacerbé de Marine ne peuvent être de nature à freiner le lent mais inéluctable dépérissement de la France dont les causes principales sont à chercher dans son idéologie nationale. Une idéologie fondée sur une vision totalitariste du réel, incapable d’incarner la démocratie et qui, de ce fait, finit par ne produire que des injustices et du ressentiment !
     
            En effet, durant toute la campagne du 1er et du 2e tour, aucun des candidats n’a clairement identifié les maux qui rongent le pays au plus profond jusqu’à l’entraîner dans un inévitable déclin :
     
    – aucun n’a condamné le fonctionnement des institutions et rejeté le jacobinisme avec sa logique centralisatrice parisienne qui condamne les peuples allogènes à l’obéissance et à l’agenouillement permanents;
     
    –   aucun n’a dénoncé le colonialisme intérieur qui étouffe, vampirise et pompe l’énergie des régions et que dénonce avec force le philosophe Michel Onfray dans son dernier ouvrage titré : « Décoloniser les provinces » ;
     
    –  aucun d’entre eux n’a dénoncé le déficit démocratique chronique dont souffre ce pays.  Le partage du pouvoir et la démocratie de proximité ne peuvent en effet s’exercer qu’à travers des parlements régionaux dotés de pouvoirs législatifs ;
     
    –  enfin, pas un seul ne s’est engagé, s’il était élu, à œuvrer à la reconnaissance des langues régionales, à leur enseignement ou à la ratification de la charte européennes des langues…
     
            Au final, le seul choix qui s’offrait aux peuples allogènes de l’Hexagone se résumait à voter pour un jacobin de gauche ou un jacobin de droite, tous les deux étant partisans du pouvoir centralisateur. Ainsi le vote se limitait à choisir entre la schlague ou la chicotte !
     
    L’Alsace n’a pas échappé à cette mascarade électorale, à ce “Kàsperletheàter”
     
            Elle n’a pas échappé à cette foire quinquennale aux promesses, dont on sait par expérience qu’elles ne sont jamais tenues. Chaque candidat se présentait comme le représentant des aspirations du « peuple français » !! Or tous ont superbement ignoré tant les récriminations du peuple alsacien – écœuré par l’effacement de la région Alsace décidé à Paris sans consultation de la population – que ses aspirations au respect et à la responsabilisation.
     
            Infantilisé par l’oligarchie parisienne, aidé en cela par la servilité affligeante de ses « Handlanger » locaux, le peuple alsacien ne peut décider pour lui-même : on lui inculque qu’il est incapable d’opérer ses propres choix et que courber l’échine est sa position naturelle !
     
            Aux yeux de tous, il apparaissait clairement que l’Alsace était au rang du dernier de leurs soucis. De toute façon, étant ultra-minoritaires, dans ce système politique français injuste, totalement verrouillé et obstinément fermé à la proportionnelle, les Alsaciens en sont toujours réduits à devoir supporter les maîtres que d’autres, majoritaires dans le pays, leur imposent par leur vote.
     
            Les Alsaciens ne sont donc rien d’autre que des citoyens asservis : dans le système français, leur destinée est de subir éternellement les diktats de Paris élaborés par une petite clique de tyranneaux jacobins, tantôt de gauche, tantôt de droite, qui se relaient au pouvoir et décident et pensent à leur place !
     
            A présent, de plus en plus nombreux sont les Alsaciens qui rêvent d’en finir avec cette servitude. Ils sont de plus en plus nombreux à ne plus rien espérer de cette République vermoulue, laminée par les affaires et les scandales politico-financiers qu’est aujourd’hui devenue la France. Le salut ne viendra pas d’elle ou de l’un quelconque de ses monarques républicains, « successeurs de Clovis » selon la formule de certains commentateurs des chaînes info, mais de leur propre détermination à faire le choix de l’émancipation, de la rupture.
     
            Pour eux, la France, avec son aristocratie d’élus coupés du peuple, son idéologie qui sent le rance et ses monarques républicains quasi divinisés qui entendent « incarner » le peuple, n’est plus la solution, elle est le problème ! Un problème que le vote ne pourra nullement résoudre : « Voter aujourd’hui, c’est choisir les modalité de son aliénation ; on ne peut pas choisir entre la peste et le choléra », constate Michel Onfray[1] !
     
            Dans cette configuration, il est évident qu’aller voter ne pouvait que contribuer à maintenir au pouvoir une caste de profiteurs politiques qui font la loi et à légitimer un système dont l’aboutissement obligé n’est rien d’autre qu’une servitude volontaire : « Elections, piège à c… », scandaient les étudiants contestataires en mai 1968 ! Et puis, pour les Alsaciens, à quoi bon voter pour des candidats restés sourds à leurs doléances et qui ignorent jusqu’à l’existence même d’un peuple alsacien doté de droits reconnus par nombre de textes internationaux.
     
    Les élections législatives vont suivre
     
            Et déjà, comme à l’accoutumée quand le bruit des gamelles se fait entendre, ça grenouille dur dans le marigot politique national et régional. Déjà on s’étripe pour l’attribution des circonscriptions : je te donne, tu me donnes…
     
            En Alsace, les vieux chevaux de la politique locale, ceux qui par le passé ont déjà échoué et qui ont trahi leur mandat, celui de nous défendre, sont à nouveau sur les rangs. Rien ne change et la politique à l’ancienne a encore de beaux jours devant elle !! Ce sont d’ailleurs les mêmes qui nous ont envoyé sur les roses avec notre pétition contre la fusion, pourtant forte de 115 000 signatures d’électeurs, et qui nous demandent à présent de défendre la démocratie. Une incohérence qui ne les choque même pas.
     
            Nombreux sont ceux qui flétrissent aujourd’hui le « système »… qui les a pourtant nourris depuis tant d’années. Mais ils savent aussi que la virulence de leurs critiques pourrait le cas échéant leur servir, une fois l’élection faite, pour mieux négocier  un poste ou quelques prébendes en échange de leur silence, voire de leur ralliement à ce même système qu’ils viennent pourtant de tellement vilipender ! Accros au pouvoir, ces lions se feront agneaux et rentreront très vite dans le rang. Les Alsaciens ont à ce propos leurs expériences !
     
            Alors que les vieux partis semblent imploser, ces élections seront pourtant une occasion unique pour les Alsaciens, après les bons scores d’Unser Land aux scrutins récents, de montrer leur opiniâtreté dans leur volonté d’émancipation et d’affranchissement de la mainmise parisienne ainsi que leur détermination dans la lutte pour l’autogestion régionale. Celles-ci passent évidemment par le vote en faveur des candidats protestataires alsaciens, pour le coup authentiquement « anti-système », qu’investira Unser Land.
     
            Le parti autonomiste devra s’imposer comme la machine de guerre qui convaincra nos concitoyens, rassemblera et structurera la lutte politique pour notre survie en tant que peuple. Les députés Unser Land qui seront élus à l’Assemblée seront la voix du refus alsacien, celle qui demandera des comptes à Marianne. Ils feront entendre enfin la voix du peuple alsacien : « Nein, mr mache einfach nemi met ! », sera leur credo.  « Soyez résolus de ne plus servir et vous serez libres », écrit La Boétie !
     
            Ce sera là l’enjeu principal des élections législatives à venir pour les autonomistes qui, pour l’emporter, devront entrer unis, sereins et déterminés dans l’arène électorale !
     
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    Renseignements:

    BP 1-7114

    30912 – Nîmes cedex 2

    Tél : 07 83 47 42 42

    Mail : liguedumidi@orange.fr

     
     

     

  • Rixe entre une soixantaine de migrants, plusieurs interpellés

    Une rixe impliquant une soixantaine de migrants a éclaté ce lundi soir à Calais, près de la zone industrielle des Dunes, où ont lieu les distributions de repas depuis le démantèlement de la « jungle » en octobre dernier. Plusieurs personnes ont été interpellées, mais aucun blessé n’est à signaler.

    [Illustration archives Jean-Pierre Brunet]
    [Illustration archives Jean-Pierre Brunet]

    Entre 19 h et 19 h 45, une soixantaine d’Éthiopiens et d’Érythréens se sont battus route de Gravelines, à proximité de l’ancienne « jungle », pour des raisons encore indéterminées. Les CRS sont intervenus, et ont eu recours, à sept reprises, à des tirs de grenades lacrymogènes. Les migrants se sont alors dispersés rapidement.

    «  Quelques migrants ont été interpellés et envoyés au commissariat de la police aux frontières de Coquelles, a précisé par ailleurs la préfecture du Pas-de-Calais. À notre connaissance, il n’y a pas de blessés. »

     « Une rixe très courte dont les raisons ne sont pas claires. »

    «  C’était une rixe très courte dont les raisons ne sont pas claires, explique Loan Torondel, bénévole de l’Auberge des migrants. Depuis quelques jours, il y a de plus en plus de pression policière sur les réfugiés, ils n’arrivent pas à se reposer, ils sont à bout de nerfs. Entre communautés, ça se passe mal  ».

    Pour rappel, le 25 avril dernier, une bagarre entre migrants éthiopiens et érythréens, également dans la zone des Dunes, avait fait onze blessés. Une personne avait été interpellée.

    Entre 300 et 500 migrants dans le Calaisis

    Alors que la « jungle », qui abritait près de 8 000 réfugiés, a été démantelée en novembre dernier, les migrants sont réapparus à Calais à partir du mois de décembre. Si aucun dispositif de prise en charge ne leur est proposé à Calais-même (à l’exception des mineurs), les associations ont rapidement mis en place des distributions de repas, qui se sont finalement fixées dans la zone industrielle des Dunes. La destruction du camp de Grande-Synthe, début avril, a par ailleurs provoqué un afflux de réfugiés afghans à Calais. Il y aurait aujourd’hui entre 300 (chiffre préfecture) et 400 (chiffre associations) migrants dans le Calaisis.