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trégor - Page 4

  • La jungle est un monstre où s’est désintégrée la civilisation.

    En lisant, ce soir dans l’avion, l’article du Figaro écrit par Delphine de Mallevoüe suite au viol d’une interprète d’origine afghane qui accompagnait un journaliste de France 5 dans la jungle de Calais, j’ai eu un haut-le-cœur. L’article y rappelle l’effroyable situation qui s’est désormais installée là-bas, depuis de nombreux mois. Je peine à croire que, dans notre climat de paix contrainte et factice, nous soyons parvenus à fabriquer un tel monstre, et qu’on puisse en tolérer les méfaits.

    Je dis bien fabriquer, car il n’y aurait pas de Calais sans le consentement béat de responsables qui se dédouanent sciemment de cette responsabilité. Il n’y aurait pas de Calais sans la fuite en avant d’une civilisation qui se gargarise de générosité en méprisant et piétinant ses victimes. La générosité ne violente pas, ne viole pas et n’agresse pas. Si, donc, nous avons là les fruits d’une générosité supposée, c’est surtout qu’elle est imaginaire et sans effet.

    Calais existe parce qu’il n’y a pas d’autres choix quand ceux à qui incombe la lourde charge du bien commun préfèrent se vautrer dans l’adulation de leur propre estime. Calais est le monstre que nous avons fabriqué en contemplant un veau d’or idéologique, dans son sens biblique : l’adoration d’une image qu’on se forge. Pourtant, si le migrant n’est pas par définition une menace, c’est en le sublimant au-delà des réalités de la nature humaine qu’on en méprise le risque.

    Je ne suis ni pour ni contre le migrant. Mais à l’heure où on se scandalise à juste titre des légèretés douteuses de Cyril Hanouna et de son équipe sur une femme après 35 heures de direct, à l’heure où à juste titre le moindre abus de clercs dévale en torrent les pentes de nos colonnes infernales, comment en vient-on à passer sous silence les viols d’enfants et de femmes constatés et répétés dans une jungle qui porte horriblement bien son nom ? Livrerait-on les plus fragiles de ce territoire perdu (migrants aussi, pour certains) en proie à des personnes dont la seule qualité fut d’être un immigré ? J’ai honte, si honte.

    La question ne concerne plus la xénophobie ou le rejet de l’autre. La gloire et la grandeur d’une civilisation se mesurent à la protection, coûte que coûte, du plus faible parmi nous. La jungle est un monstre où s’est désintégrée (je pèse mes mots) la civilisation. Ce n’est pas simplement un bazar désagréable, ni même un glauque bordel. C’est le théâtre de sordides et nauséeux crimes ou agressions qui peuvent surgir à tout moment sur des êtres faibles, en particulier femmes et enfants. Dans un éclair succinct de ma pensée, j’y vois ma femme, ou mes enfants, et je vomis le monstre que nous avons engendré. Je n’ai aucune solution magique, mais beaucoup de dégoût.

    Pourtant, les acteurs publics responsables de ce désastre ne pourront que détourner le regard, le visage en extase tourné vers leur générosité parfaite. Non parce que tout ceci est insoutenable (et ça l’est), mais parce que le plus dur, pour un être, est de se regarder en face.

    Ingénieur

     

  • La réalité de l'slam : le racisme anti-kouffars ! Où est l'intolérance et le racisme ?

    La jeune femme aurait été brutalisée par des cousines et menacée de mort par son père.

    C'est une jeune musulmane qui revendique le droit de vivre avec un catholique. Inacceptable pour son père, d'origine marocaine, qui l'aurait plusieurs fois menacée de mort. Tout aussi impossible pour ses cousines, qui auraient tenté de «la ramener à la raison» en la rouant de coups, jusqu'à lui faire perdre connaissance. Le tribunal correctionnel de Reims examinera jeudi la triste histoire de Nawel*, une infirmière de 23 ans. «Un drame cornélien», estime son avocat Me Simon Miravete, qui évoque une jeune femme «terrorisée» d'être confrontée à ses proches, qu'elle n'a pas vus depuis neuf mois.

    Pour échapper à cette famille avec laquelle elle «était très fusionnelle», ont raconté les cousines aux enquêteurs, Nawel a décidé de fuir Reims. Dans une lettre à ses parents, en janvier dernier, la jeune femme explique ne pas vouloir leur «faire de mal», sachant qu'ils «n'accepter(ont) jamais la situation». Elle ajoute qu'elle les aime. La famille aussi «ne veut que son bien et son bonheur»… Alors elle fait tout pour retrouver Nawel, qu'elle imagine «manipulée» par ce «Français».

    Refus du jeune homme de se convertir

    Commence un harcèlement systématique: appels téléphoniques insultants, dégradations du véhicule, de la boîte aux lettres… Le père, qui avait procuration sur le compte bancaire de sa fille, le vide. «Nous les Arabes, on se défend avec des couteaux», aurait menacé un cousin de Nawel. «Qu'ils crèvent tous les deux!» aurait lancé le père de Nawel à la mère du petit ami, d'origine portugaise.

    Deux cousines tentent une négociation avec le couple. Mais le jeune homme refuse de se convertir à la religion musulmane. «L'amour n'a rien à voir avec la religion», réplique-t-il. Pour la cousine de Nawel, il représenterait donc «l'enfer». Sans doute pour le convaincre, la jeune femme lui confie avoir accepté, elle, d'épouser un homme qu'elle n'aimait pas, «uniquement pour le bonheur de ses parents»…

    Un certificat médical établi après l'agression mentionne  «une ITT de 10 jours » et un «état de stress aigu»

    C'est alors que les cousines auraient changé de ton, selon les déclarations du couple. L'une d'elles attrape Nawel par les cheveux et lui donne «plusieurs coups de pied sur tout le corps». L'autre lui donne une gifle et des coups de poing. Devant les enquêteurs, les cousines reconnaissent tout juste une gifle, «pour la faire réagir». Un certificat médical établi après l'agression mentionne cependant «une ITT de 10 jours» et un «état de stress aigu». Avocat des deux cousines, Me Daouda Diop réserve ses arguments pour l'audience.

    Mais ce qui épouvante le plus la jeune femme, ce sont les menaces de mort, en arabe, que son père aurait proférées par téléphone lors de l'agression: «Si je te trouve, je te tuerai!» Auditionné par la police, l'homme, qui dit avoir «l'esprit très ouvert», traite Nawel de «menteuse». La plainte contre le père a été classée sans suite, au motif d'infraction insuffisamment caractérisée. Il nie toute menace mais ne veut plus voir sa fille. Sauf si elle «vient s'excuser».

  • Témoignage : « à ce rythme-là, dans 20 ans, vous aurez la Seine St Denis en Bretagne »

    19/10/2016 – 08H30 Bretagne (Breizh-info.com) –  L’accueil de migrants en Bretagne se poursuit. Par ailleurs, la proportion d’immigrés ou d’enfants d’immigrés extra-européens au sein de la population bretonne (B5) augmente, plus fortement d’ailleurs en Loire-Atlantique. La Bretagne reste toutefois très loin des proportions particulièrement élevées d’extra-européens que l’on peut retrouver, notamment en Ile de France où dans les grandes métropoles françaises.

    Une proportion élevée qui conduit, mois après mois, de nombreux « gaulois » ou « français de souche » à quitter le quartier dans lequel ils ont grandi, la maison de famille, les racines, pour aller vers cette « France périphérique » , moins « diverse », plus rurale, plus rassurante pour eux et leur famille également.

    Le phénomène est exactement le même en Angleterre, comme l’évoquait la démographe Michèle Tribalat qui évoquait un « white flight ».

    Parmi ces nouveaux déplacés de force à l’intérieur même de leur propre pays, nous avons rencontré Laurent, 47 ans, qui vit avec sa famille dans un petit village du côté de Pontivy, depuis maintenant 6 ans. Ayant toujours vécu en région parisienne, et majoritairement en Seine St-Denis (où il a été animateur socio-culturel), il tenait à nous parler de son expérience de son vécu, et surtout, de ses craintes qu’un jour la Bretagne ne soit plus la Bretagne mais bien comme la Seine St Denis aujourd’hui.

    Rencontre.

    Laurent se définit comme un « expatrié » en Bretagne ; « je suis un fils, un petit-fils, un arrière petit-fils de parisiens, avec des origines familiales qui permettent toutefois de faire le tour de France, mais nous sommes installés en Seine St Denis depuis des décennies. Nous avions une maison familiale à Pantin » nous dit-il.

    Après avoir travaillé à La Poste un an, il passe un DUT Carrières sociales afin de devenir animateur socio-culturel. « Je ne suis pas fait pour les bureaux, ma place est sur le terrain, dans la rue, pour encadrer, pour animer, pour écouter ». Ce travail, il l’a mené durant 18 ans, dans plusieurs établissements (maison de retraite, puis maison de quartier et foyer de jeunes travailleurs). « J’ai adoré faire ce métier, mais il y a des endroits – et notamment là où j’habitais, où les différences culturelles sont telles qu’il est impossible de le faire correctement et d’être écouté ».
    Laurent fait toutefois une grosse différence entre « la génération NTM et celles qui suivent ». « La génération NTM, les gars du quartier étaient ce qu’on appellerait « des racailles », mais il n’y avait pas toutes ces dérives communautaires, ethniques, religieuses. Ou pas encore de façon si marquée si l’on compare au début des années 2000 où là , on a pu le voir au grand jour . Attention, bien entendu, il y avait déjà, et cela depuis des années, des départements entiers de région parisienne à forte proportion immigrée, mais les « gaulois » n’étaient pas encore partis. Aujourd’hui, il n’y en a vraiment plus beaucoup ».

    Quand on lui demande ce qui l’a poussé à partir s’installer dans un hameau à coté de Pontivy, lui qui aimait et qui aime toujours son métier d’ailleurs, qu’il ne pratique toutefois plus en Bretagne ce dernier n’y va pas par quatre chemins : « j’ai travaillé 17 ans avec des populations africaines notamment, dont je voyais chaque jour qu’elles devenaient majoritaires et qu’elles me mettait de facto en minorité. N’ayant jamais souhaité mettre mes enfants dans le privé, ou tenter d’avoir des pass-droits pour les préserver de certaines écoles en Seine Saint-Denis, j’ai pris la décision, avec ma femme, de vendre et de partir. Nous n’étions plus chez nous, tout simplement. ».

    Lorsqu’on lui évoque alors une forme de « repli sur soi » Laurent éclate de rire : « il me semble qu’après avoir travaillé 17 ans avec des Sénégalais, des Algériens, des Kabyles, des Laosiens, et avec une grande partie des peuples de la planète venus se perdre en Seine St Denis, c’est un peu culotté de me dire cela non ? ». « J’ai toujours beaucoup de contacts là-bas. Des gens que j’apprécient, des gens de différentes origines. Mais cela n’enlève rien au fait que j’ai l’impression d’être un expatrié dans son propre pays. A Paris intra-muros, ils ont beau nous vanter le mélange, la mixité sociale, ils ne la vivent pas. Et surtout, ils n’ont pas compris qu’à force de faire venir des gens du monde entier, le mélange aura perdu sa couleur originelle ». 

    Laurent ne ressent pas d’amertume : « je vais pas me plaindre d’être en Bretagne quand même ! ». Mais il a perdu beaucoup d’illusions : « pour moi, le rôle d’un animateur, d’un éducateur même, c’était un rôle social fondamental dans notre société. Essayez de proposer des projets qui élèvent, qui transcendent, à des jeunes dont bien souvent les familles ne savent pas quoi faire – on tourne vite en rond dans une barre HLM. Essayez d’éviter au maximum les mauvaises influences, le basculement dans la drogue, la délinquance. On est pas bien payé, mais par contre, niveau enrichissement humain, c’est un métier formidable.».

    Mais Laurent n’en demeure pas moins ferme sur l’impossibilité à exercer ce métier « dans des villes qui sont devenues des carrefours du monde entier où les gens n’ont absolument rien en commun, ni culture, ni religion, ni coutumes, ni moeurs. Ou plutôt si, ils commencent à avoir en commun car petit à petit, ceux qui sont différents de la nouvelle majorité s’en vont ». 

    En Bretagne, après avoir enchainé quelques remplacements, notamment à Rennes, et après une période passée à retaper une partie de la maison familiale, il a décidé finalement de changer totalement, et s’est lancé dans des études agricoles : « une façon de remercier la terre qui m’accueille, c’est d’apprendre les moyens de l’utiliser et de nourrir sainement mes voisins » nous dit-il. Pas question pour lui de retourner à son métier d’origine : « je ne retrouverai jamais la passion que j’ai eu pendant les dix premières années où j’ai travaillé auprès des jeunes, là-bas. Et puis les dernières années m’ont vraiment marqué. On m’a menacé, on a menacé ma famille, il fallait se taire, pas faire de vagues, surtout pas faire de vagues …». Il n’a pas envie de s’étendre plus sur le sujet.

    Lorsqu’on lui demande le regard qu’il portait et qu’il porte sur la Bretagne, il nous dit : « bon, il y’a le regard d’un prolo parisien plein de cliché sur la région, forcément, je l’avais un peu en arrivant. Mais il y’a surtout la vision de la Bretagne où il faut bon vivre, où les gens se disent bonjour quand ils se croisent, ils se sourient – ou pas d’ailleurs. A la campagne, on peut laisser sa porte de maison ouverte sans risquer – pour le moment encore – à tout instant le cambriolage. On peut faire confiance à ses voisins, on respire, on découvre chaque jour des paysages et des chemins somptueux, bref, nous revivons, loin du béton et de la jungle ! ».

    Laurent n’est pas naif, et a toutefois pu constater qu’il y’avait une différence entre les grandes villes bretonnes et la campagne : « c’est sûr que Rennes, et même Nantes où j’ai fait un remplacement, il y’a certains quartiers ou je me suis senti comme chez moi en Seine Saint Denis, dans les années 90. Je ne pensais pas d’ailleurs qu’il y’avait « autant » (façon de parler nous dit-il) de mixité que cela dans les quartiers ouvriers. En même temps, j’ai bien vu des femmes voilées à Locminé et des Africains à Pontivy, alors plus rien ne m’étonne ! ».

    Lorsqu’on lui fait remarquer que la Bretagne n’est pas la Seine St Denis, la réponse fuse immédiatement : « pas encore. Vous avez de la chance, malgré une région qui connait ou a connu des difficultés économiques, d’avoir préservé une forme de vivre ensemble, le vrai, qui existe de moins en moins dans d’autres régions. Il faut le garder . Mais vous ne le garderez pas en faisant venir des migrants, en construisant un aéroport qui vous amènera une main d’oeuvre immigrée pas chère dans les banlieues, en vous rapprochant sans arrêt de Paris, et surtout, en votant PS !».

    Laurent rigole : « non mais c’est vrai , pour moi ce sont des ordures. Ma famille était PCF, merde ! Ils nous ont trahi dans les banlieues. Ils ont acheté des jeunes. Ils ont laissé faire certaines saloperies. Et surtout, ils ont implanté en masse les familles d’immigrées que Giscard et Bouygues avaient commencé à faire venir ; partout, partout ! Ils ont tout détruit , ils feront la même chose ici si vous laissez faire, c’est dans leur ADN. Quand je vois vos quartiers à Rennes ou à Nantes, on peut deviner les yeux fermés que ce sont des municipalités PS. C’est constitutionnel chez eux de laisser se développer puis pourrir des quartiers entiers. Ils ont la folie des grandeurs, et sont persuadés que le mélange est infini ».

    Il a d’ailleurs remarqué que les choses évoluent vite : « on va pas me la faire à moi. Quand je suis arrivé ici et qu’on me parlait d’immigration dans les campagnes, je rigolais, vu d’où je venais et je rigole toujours d’ailleurs, mais un peu moins. Par contre ce que je peux dire, c’est que la population immigrée, en provenance d’Afrique ou de Turquie notamment, est de plus en plus nombreuse, que ce soit à Rennes ou à Nantes pour ce que je connais, et même dans certaines campagnes. Je ne sais pas d’où ils arrivent, mais ils sont là, c’est un fait. Et à ce rythme-là, progressivement, dans 20 ans, vous aurez la Seine St Denis en Bretagne. Et vous finirez pas devenir minoritaires, dans plus longtemps encore. Et là, il n’y aura plus d’autres régions pour vous en aller si vous ne supportez plus la nouvelle façon de vivre qu’on vous imposera, puisqu’à l’ouest, y’a la flotte ! ». Rires.

    Mais n’est-ce pas encore plus frustrant pour un « expatrié » de faire ce constat ? « Ce qui est frustrant, c’est de voir une naïveté qui parfois ressemble fortement à de la bêtise chez certaines personnes. Une famille d’Algériens va s’installer dans un village, et tu vas forcément trouver ici la Mère Théresa du village, un peu colonialiste tout de même, qui va vouloir organiser et mobiliser le comité des fêtes locales autour d’une soirée d’intégration à base de Couscous et de musique bretonne. La famille d’Algériens elle, s’en tamponne de ta soirée d’accueil, et peut être même qu’elle n’aime pas le couscous. Elle veut juste qu’on lui fiche la paix. Je suis à peine dans le cliché non ?».

    « Oui, il m’arrive parfois de m’accrocher avec quelques uns qui semblent vraiment croire à la société où tout le monde est beau, gentil, différent et vit ensemble. Et à contrario bien souvent, ce sont ces mêmes personnes qui vont avoir une réflexion raciste stupide, une blague douteuse, un comportement d’ostracisme vis à vis de celui qui vient du village d’à côté ou pire encore, de la ville ! Ou alors qui vont être totalement intolérants avec toi si tu ne partages pas leurs opinions. C’est paradoxal. Mais encore une fois, je ne vais pas jouer le vétéran qui a fait le Vietnam. Mais j’invite tous ceux qui rêvent d’un monde de mélange à venir voir en Seine Saint Denis ce que mon département est devenu . Et à en tirer les conséquences pour chez eux, pour leurs enfants . ».

    Après une bonne heure de conversation, à refaire le monde et à en apprendre plus sur une forte personnalité, éducateur chevillé au corps, blessé par la vie et surtout par ce qu’il a vu, nous le laissons reprendre la route, destination la ferme biologique où il effectue actuellement un stage d’observation…en compagnie de son fils..lui aussi en stage, mais pas au même niveau !

    Photo : DR