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SYRIE

  • «The strange death of Europe » : Douglas Murray évoque le suicide de l’Europe à cause de l’immigration

     

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    16/06/2017 – 07h50 Londres (Breizh-Info.com) – Best-seller au Royaume-Uni, « The Strange Death of Europe » écrit par le « Zemmour anglais » Douglas Murray est un livre qui explique pourquoi notre continent meurt sous le poids de l’immigration mais aussi du fait de la trahison des élites incapables de mesurer les conséquences d’une immigration de masse.

    Populaire au Royaume-Uni mais lynché par la presse bien pensante de gauche, Douglas Murray a accordé  une interview (réservée aux abonnés) au journal Le Point particulièrement intéressante. Extraits :

     « Je vois deux raisons majeures à ce qu’à la fin de l’existence de la plupart d’entre nous, l’Europe ne sera plus l’Europe. La première, c’est le mouvement de masse de personnes entrant dans notre continent. Et l’autre, c’est que cela arrive au moment même où l’idée de ce que nous sommes s’est évaporée. Au point tel que n’importe qui dans le monde qui vient en Europe devient automatiquement un Européen. L’Europe n’est plus qu’un lieu commode pour le reste de la planète. Ce qui n’est pas la même chose que de partager une culture et une histoire. En France comme en Grande-Bretagne, les choses changent et ces changements sont spectaculaires sur la durée d’une seule existence, mais les élites ne le reconnaissent pas. »

    Et Douglas Murray d’en finir avec le mythe de nos pays, terres historiques d’immigration : « la différence culturelle entre des anglicans et des huguenots ne peut, de mon point de vue, pas être comparée avec celle avec des Pakistanais ou des Érythréens. Nous prétendons bien sûr que toutes les migrations sont les mêmes, mais ce n’est pas le cas. (…) Le mouvement de population le plus significatif dans l’histoire britannique a été l’invasion normande, ce qui, selon les estimations, représentait un changement de 5 % de la population. Or, l’événement le plus important dans l’histoire britannique n’est rien comparé à ce qui se passe aujourd’hui ! »

    Et d’enfoncer les questions orientées du journaliste, qui lui demande s’il n’est pas illusoire de fermer les frontières dans un monde ouvert : « Qu’y a-t-il de tellement dur avec le fait d’affirmer les frontières ? Dans la ville d’où je vous parle, Londres, nous avons maintenant des barricades massives autour des monuments importants. Pourquoi ne pas mettre ces barrières aux frontières ? »

     

    Puis d’en revenir à ce qu’il se passe actuellement sur la question des migrants : « nous devons dire très clairement que l’Europe ne peut pas être le domicile de toute personne dans le monde qui souhaite en faire sa résidence. Car sinon nous, Européens, deviendrons des SDF » Et d’épingler au passage certains pays musulmans : « Je souligne aussi que les États arabes du Golfe ont, en 2016, octroyé l’asile à zéro réfugié syrien. Cela en dit beaucoup sur l’oumma, cette « grande nation » musulmane dont on nous parle tant. » avant de dénoncer notre naiveté :

    « Nous, en Europe, surestimons massivement les populations que nous pouvons assimiler dans nos sociétés et sommes persuadés que les migrants deviennent immédiatement européens, alors que ces pays arabes savent que de nouveaux arrivants viennent accompagnés de leurs idées.»

    Expliquant que nous pouvons être généreux sans être suicidaire, Douglas Murray balaie l’argument des « droits de l’homme » sorti à tous bouts de champ par les immigrationnistes, tout comme le chantage moral à l’islamophobie : « Après le dernier attentat à Londres, des groupes de musulmans étaient regroupés autour des stations de métro et ils portaient des tee-shirts disant « je suis musulman, posez-moi les questions que vous voulez ». Sérieusement, si la Grande-Bretagne était vraiment un pays guidé par une haine des musulmans – ce que le terme « islamophobie » suggère –, pensez-vous que ces gens s’afficheraient comme ça dans les rues ? »

    Enfin, au journaliste l’interrogeant sur le « meilleur modèle » en Europe entre le modèle multiculturel anglo-saxon ou le modèle français, réponse sans langue de bois là encore : « Nous avons passé la dernière décennie à nous demander qui avait raison, mais chacun a échoué, un par un. »

    The Strange Death of Europe est à commander ici – pour le moment, il ne possède pas de traduction ou d’éditeur en français, une bonne occasion donc de lire dans la langue de Shakespeare !

    Ecouter l’inteview de l’auteur ici :

    Crédit photo : DR
    [cc] Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’originees

     

  • L’Index Mondial de la Persécution des chrétiens 2017 est sorti

    Comme chaque année, l’organisation Open Doors publie son Index Mondial de la Persécution 2017.
    L’Index Mondial de Persécution des Chrétiens analyse l’évolution de l’oppression subie par les chrétiens dans le monde. Il dresse l’état des lieux des conditions de vie des chrétiens dans les 50 pays où vivre sa foi coûte le plus. Portes Ouvertes France vous propose de découvrir le classement de l’année et de consulter un extrait du rapport en langue française. En voici un bref résumé.
    “Aujourd’hui, 215 millions de chrétiens sont gravement persécutés dans le monde. Ils subissent un déni de leurs droits les plus fondamentaux, à commencer par la liberté de religion, sur pratiquement tous les continents.”
    Un chrétien sur 12 dans le monde, subit “un niveau de persécution élevé”Parmi les 4,83 milliards d’habitants des 50 pays de l’Index, 13% sont chrétiens, soit 650 millions. 215 millions de ces chrétiens, c’est à dire 1 chrétien sur 12 dans le monde, subit “un niveau de persécution élevé”. La moitié d’entre eux vivent en Inde, en Ethiopie, au Nigeria et en Chine. Dans 21 des 50 pays, le taux de persécution est de 100%, ce qui signifie que tous les chrétiens sont opprimés de différentes manières.
    Open Doors estime que la persécution est forte quand :
    “même si l’Eglise est tolérée en théorie, en pratique, les chrétiens les plus visibles sont pris pour cible, les églises soumises à des restrictions importantes et la culture reste largement hostile à la présence chrétienne dans les domaines de l’éducation et de l’emploi.”
    Le Nigeria, Le Pakistan et Le Kénya détiennent le triste record du plus grand nombre de chrétiens tués en 2016.
    Dans 12 pays, Corée du Nord, Somalie, Afghanistan, Irak, Iran, Yémen, Maldives, Arabie Saoudite, Turkménistan, Brunei, Bhoutan et Tadjikistan, la reconnaissance légale des chrétiens est quasiment impossible.
    4 grandes tendances se dessinent :
    • L’Asie est en train de rattraper le Moyen-Orient et l’Afrique.
    • La persécution des chrétiens est en hausse pour la 4ème année consécutive.
    • La persécution est moins violente (Nombre de tués et d’églises détruites en baisse), mais l’oppression quotidienne gagne du terrain au Moyen-Orient et en Afrique.
    • Les chrétiens sont les grands perdants du chaos au Moyen-Orient
    On constate par ailleurs que :
    • La Corée du Nord demeure tristement en tête du classement, et ce depuis 16 ans.
    • Le Yémen est le pays où la persécution s’est le plus intensifiée.
    • Une intensification est visible en Inde, au Bhoutan, au Bangladesh, au Vietnam et au Laos.
    • Le Sri Lanka et la Mauritanie entrent au classement, alors que le Niger et l’Azerbaïdjan sortent.
    Pour l’organisation, la portée de la persécution est “sous-estimée” et la prise de conscience de “la palette de violences” est insuffisante.
    Prions