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délinquance

  • Rennes. Qui sont réellement les acteurs de la délinquance ?

    Une majorité des actes de délinquance commis à Rennes ces derniers mois seraient-ils le fait d’individus originaires  d’Afrique du Nord? Ceux-ci ne seraient, dans la plupart des cas, jamais expulsés.

    Si l’on s’en tient simplement aux actes de délinquance commis durant trois jours, entre le 30 novembre et le 2 décembre 2016, on recenserait ainsi, pour Rennes uniquement :

    Des vols avec effraction (home-jacking) entrainant l’arrestation de trois mineurs maghrébins, tous placés en garde à vue.


    Un vol avec violence (arme) sur un homme sous curatelle, pour lequel un Maghrébin et un Tchétchène sont mis en cause.

    Trafic de drogue (vente de cannabis) rue de la Chalotais entrainant l’arrestation et la mise en garde à vue de deux Maghrébins.

    Arrestation d’un homme recherché pour une tentative de viol en réunion commis en mai 2016 à Rennes. Il s’agit d’un Algérien.

    Arrestation de deux hommes (un Algérien et un Marocain) pour agression au couteau d’un agent du conseil départemental d’Ille et Vilaine.

    Arrestation d’un Marocain pour vol de téléphone portable

    Arrestation d’un Libyen pour infraction à la loi sur les stupéfiants.

    Arrestation de deux Marocains et d’un Libyen pour le lynchage d’un patron de bar à Rennes et une tentative d’extorsion de fonds.

    Arrestation d’un Marocain pour « apologie du terrorisme » : il se disait porteur d’une ceinture explosive et criait « Allah Wakbar » dans la rue.

    Arrestation d’un Maghrébin pour recel de vol de scooter et refus d’obtempérer.

    Dans le même temps, d’autres actes de délinquance auraient également été commis par des personnes d’origine européenne :

    Arrestation de deux individus pour violences aggravées, extorsion, vol avec effraction, commis dans le premier semestre 2016.

    Interpellation d’un conducteur alcoolisé.

    Trois individus interpellés pour violences réciproques avec arme.

    Deux individus interpellés pour dégradations en état d’ivresse (au moyen d’une pelleteuse).

    Un individu interpellé pour violences volontaires en état d’ivresse sur son conjoint.

    Un individu interpellé pour conduite sous l’emprise de stupéfiants et défaut de permis et d’assurance.

    Cette question sur l’origine des délinquants avait défrayé l’actualité lors du procès d’Eric Zemmour, condamné en 2011 pour avoir déclaré à la télévision qu’il y avait une majorité de Noirs et d’Arabes dans les prisons françaises.

    Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre de l’Intérieur, avait déclaré à ce propos : « Il suffit, comme j’ai eu l’occasion de le faire, de consulter les listings de la Direction centrale de la sécurité publique du ministère de l’intérieur, pour constater que plus de 50% des infractions constatées étaient imputables à des jeunes dont le patronyme est de consonance africaine ou maghrébine. »

    Concernant la situation rennaise, Adrien, 35 ans, qui travaille en restauration à Rennes et qui y vit « depuis qu’il est né », nous déclare :  »  ma ville s’est profondément transformée ethniquement, années après années, et le climat de « vivre ensemble » qui y régnait depuis des années s’est dégradé, petit à petit.» Avant d’ajouter : «Ceux qui refusent de voir qu’il y a une partie de l’immigration s’installant à Rennes qui est de plus en plus agressive et dangereuse, ce sont ou bien des étudiants, idéologues de passage, ou bien des petits bourgeois qui sont dans les beaux quartiers. La réalité populaire est toute autre. Avant, il y avait une population d’origine immigrée, qui sont tous aujourd’hui Français, et parmi lesquels certains étaient des délinquants sur Rennes. Aujourd’hui, il faut y rajouter tous ceux qui arrivent chaque semaine, qui sortent d’on ne sait où, en provenance du Maghreb, d’Asie ou d’Afrique noire. Ils paradent dans la ville, et la réponse judiciaire n’est pas du tout appropriée. Pourquoi est-ce qu’on ne les expulse pas ? Après tout, ils n’ont même pas demandé la permission pour être ici, c’est fou non ? »

    Au sein de l’équipe municipale à majorité socialiste de Mme Appéré, il semblerait que l’idéologie l’emporte toutefois sur l’analyse du réel. Aucune mesure n’est vraiment mise en oeuvre pour plus de sécurité et de tranquillité . Et cela, malgré la grogne des policiers municipaux en première ligne sur le terrain, malgré la colère d’une partie du personnel municipal dans les quartiers difficiles. Un sujet sensible sur lequel nous reviendrons.

    Crédit photo : DR
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