Bretonnitude et liberté d’expression
Jean-Dominique Robin et son fils Guillaume ont une conception très particulière de la liberté d’expression : d’après eux seuls les « Bretons Certifiés » auraient le droit de s’exprimer en Bretagne !
S’exprimant de façon agressive, intolérante et diffamatoire dans la presse locale et sur différents blogs, ils contestent le droit à ce qu’ils imaginent être « un parisien fraichement arrivé dans le Trégor » de s’exprimer sur une question qui ne concerne pas seulement la Bretagne, ni même la France mais l’Europe tout entière : les conséquence sociologiques et économiques du déferlement sur notre continent de migrants dont une grande majorité est d’origine Africaine comme on peut le constater en regardant les reportages de journaux télévisés. D’après les dernières études les Syriens ne représenteraient que 1% des réfugiés de Calais.
"Qu’ils s’imaginent" dis-je car, contrairement à leurs affirmations mensongères, « Je suis Trégor » depuis ma plus tendre enfance !
Voici quelques photos où vous pourrez découvrir le charmant bambin blond à l’époque qui vous écrit aujourd’hui !
Dans les années 60, les indépendantistes Bretons remirent à mon père un symbolique « passeport Breton » qui, s’il ne lui ouvrait pas les frontières de l’Etat Gaulliste, lui fit chaud au coeur car c’était une reconnaissance de son amour pour cette région. Quelques années plus tard, il ouvrit un restaurant à Perros-Guirec (photo ci-dessous).
J’ai également des liens avec une famille aux profondes racines Trégastelloises.
Mais imaginons, comme l'insinuent les écrits fielleux des Robin que je sois « fraichement débarqué » : n’aurai-je pour autant pas le droit de m’exprimer dans la région où je réside ?
Un Letton, un Bulgare ou tout autre citoyen de la communauté européenne a non seulement le droit de voter aux élections municipales mais de se faire élire conseiller municipal et donc de faire campagne :
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1937
De quel droit ces odieux personnages décideraient-ils du droit d’expression des uns ou des autres ?
Sont-ils favorables au vote ethnique ? Faudrait-il faire un test ADN pour voter ou s’exprimer en Bretagne ?
Izabel Araujo, autre diffamatrice au nom à consonance latino ne serait peut-être pas d’accord ?
Ou envisagent-t-ils de créer un « musée » où les élèves des écoles diwan apprendraient à reconnaître les faciès bretons et non-bretons ?
Jusqu’où vont-ils descendre dans l’ignominie sous prétexte que j’émets une opinion ou pose des questions qui ne leur conviennent pas ?
Ces méthodes ignobles furent utilisées dans les dictatures staliniennes pour discréditer des opposants en les traitants de fascistes (ou valets stipendiés de l’impérialisme J ) sur radio Moscou ou radio Tirana.
On croyait qu’elles appartenaient à une époque révolue mais il semble que dans le Trégor elles aient toujours cours…
Philippe Cayrel
Commentaires
Je dois ajouter, s'il en était besoin, que je suis le descendant d'une longue lignée de vrais Bretons du Trégor. Mon aïeule, bien connue, était Marc'harit Charlez, dite "Ar Charlezenn", qui avait la détestable habitude de rançonner et tuer les voyageurs sur la Lieue de Grève, entre Plestin et saint Michel. Alors Jean Do Robin, puisque nous nous sommes rencontrés à Strasbourg, au Parlement Européen, il y a bien longtemps, évite à l'avenir de parler trop vite. Sankañ e gontell er voger !
Ken ar c'hentañ https://www.facebook.com/groups/133941030015440/