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Une prime de 2500 euros pour inciter les migrants à rentrer dans leur pays ? Quelle drôle d'idée !

Des migrants après le démantèlement de la «jungle» à Calais.

 

RAPPEL : Cette somme, majorée de manière exceptionnelle, pourra être touchée jusqu'à la fin de l'année 2016 par les étrangers acceptant «volontairement» de repartir, a annoncé l'Office français d'immigration et d'intégration ce mercredi.

Le gouvernement a temporairement décidé «de porter à 2500 euros le montant maximum d'aide au retour» pour les étrangers, hors Union européenne ou pays dispensés de visas, acceptant de rentrer volontairement dans leur pays, a indiqué ce mercredi le directeur général de l'Office français d'immigration et d'intégration(Ofii), Didier Leschi.

Cela représente une augmentation conséquente du dispositif en vigueur, puisque l'allocation de base de 650 euros, qui avait déjà été augmentée une première fois de 350 euros en octobre, est désormais majorée de 1850 euros, précise un arrêté du ministère de l'Intérieur daté de début novembre. Il s'agit toutefois d'une action ponctuelle, concernant uniquement le demandes faites «avant le 31 décembre», selon le texte.

Dans le sillage du démantèlement du bidonville calaisien, l'idée est d'«augmenter significativement le nombre de départs volontaires aidés», a précisé M. Leschi, notamment pour les quelque 7000 migrants évacués de la «jungle» et logés en Centres d'accueil et d'orientation (CAO). «Les Afghans sont sans doute les plus intéressés», a-t-il ajouté, alors que 400 d'entre eux ont pu bénéficier du dispositif depuis le début de l'année - contre 19 en 2015 sur la même période.

 

Quelle drôle d'idée ! Ce n'est pas une simple dotation de 2500 € qui va changer la donne. Si c'est un don momentané c'est insuffisant !

Il se trouve que j'ai eu à traiter, en 1996, un problème similaire au Vietnam.

Similaire mais de plus grande ampleur de part son retentissement international et l'implication de la Commission Européenne.

Il s'agissait de permettre aux "returnees" (ceux qui reviennent au pays") de se réinsérer au Vietnam avec un bagage technique et un apport financier réaliste de façon à les encourager à devenir de véritables entrepreneurs.

L'objectif était d'utiliser un fonds de crédit revolving pour appuyer la réinsertion des "returnees" en leur permettant de créer une PME, pour renforcer le tissu économique de leur pays et permettre la transformation du "business de famille" en "sociétés privées de taille moyenne". Toutes les parties consultées avaient approuvé le concept de création d'emplois, de génération de revenus et d'éradication de la pauvreté comme conséquence de la croissance du secteur des PME dans l'économie Vietnamienne.

Des prêts non directement liés à la création d'emplois étaient accordés.

Le Fonds de crédits rendait trois services:

- Crédits octroyés à travers les banques du pays concerné (à des taux usuels) pour financer équipement et à moyen terme. 
- Training en faveur des banquiers : management du risque, opérations internationales, leasing, appréciation de projets.

- Training en faveur des entrepreneurs PME 

 

Claude Guillemain

Expert International en Microfinance 

Commentaires

  • Où l'on parle de Trébeurden et Tégastel...

    http://resistancerepublicaine.eu/2016/11/25/les-centres-de-vacances-des-agents-du-service-public-envahis-par-les-clandestins/

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