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Belle réaction

Cet après midi, 2 décembre, les représentants de l’OFII, Office Français de l'Immigration et de l'Intégration, sont venus aux CAO (Centre d'accueil d'orientation) de Trébeurden, pour proposer aux migrants 2300 Euros pour le retour aux pays. Après le 31 décembre l’offre sera moins élevée.

Réponse des migrants:” même avec 20 000 euros on ne repartira pas. Vous savez ce qu’on a ici ? Une équipe de gens formidables qui nous apprennent le français”. et ils ont applaudi. "Cela fait la 3ème fois que vous nous réunissez pour nous proposer cela. Nous on a mieux à faire: aller à notre cours de français,

Ils se sont levés et sont partis en cours rejoindre J.

SUPER !

Commentaires

  • MOCHE REACTION.

    SUPER ?...Comme vous avez raison !

    Apprendre le français n'a pas de prix. Enfin, si, il a un coût... que supporte la communauté, avec les résultats que l'on constate :

    http://www.lavoixdesparents.com/?p=3310

    Alors, je ne peux que m'émerveiller de voir des "bénévoles" je présume, s'activer auprès de gens venus chez nous en toute illégalité, afin de leur enseigner ce qu'ils n'ont pas eu idée d'apprendre aux enfants de leurs voisins de palier.

    Témoignage en fin d'article de "La voix des parents" qui rejoint d'ailleurs celui sur l'école de Callac :



    TEMOIGNAGE



    Cécile, enseignante en CM1
    « Depuis 10 ans que je travaille en ZEP, je dois me rendre à l’évidence : le niveau a tendance à baisser. Et les dernières évaluations de CP menées dans mon école ne font que confirmer cette tendance. Les élèves me semblent moins attentifs qu’avant, moins impliqués. La situation de plus en plus précaire des familles n’est certainement pas étrangère à cette situation. Les programmes de plus en plus lourds ont aussi leur part de responsabilité. L’apprentissage de l’anglais, de l’informatique ou des premiers secours se fait forcément aux dépens du français et des mathématiques. Je me rends bien compte que certaines de mes séances pourraient être plus interactives. Mais, entre les réunions avec l’équipe, les rencontres avec les parents, les différents dossiers à rédiger (PAI, PPRE…) et les livrets de compétences à remplir, je n’ai pas le temps de préparer mes journées comme je le voudrais. Alors, pour venir à bout du programme, je n’ai pas d’autre choix que d’avoir recours à des exercices tout prêts pour aborder certaines notions. C’est frustrant, mais on n’a pas le choix. On nous en demande trop ».

    La connaissance en math de nos illégaux semble suffisante à en juger par un rapide calcul auquel je ne me livrerai pas ici, tant il pourrait paraître sordide aux yeux des bien-pensants.

    Si quelques fautes de français, d'orthographe ou de conjugaison venaient à émailler mon texte et heurter des sachants, qu'ils veuillent bien me perdonner, c'est peut-être que ces bonnes fées ne se seraient point un jour penchées sur mon destin de folliculaire improvisé autant que tardif.

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