Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Arzon. 4 personnes poursuivies pour avoir dénoncé une agression sexuelle ; [MAJ : appel à manifester]

Arzon. 4 personnes poursuivies pour avoir dénoncé une agression sexuelle ; [MAJ : appel à manifester]

arzon
 

11/01/2017 ; 09h31 : un appel à manifester officiel a été lancé sur les réseaux sociaux, comme l’indique la page facebook ci-dessous

11/01/2017 – 08H15 Vannes (Breizh-info.com) –  Le jeudi 19 janvier 2017, quatre personnes seront jugées par le tribunal de grande instance de Vannes, concernant les suites de l’affaire d’Arzon. En novembre 2017, alors que le gouvernement répartissait des migrants dans toute la France, l’un d’entre eux avait commis une agression sexuelle sur une sexagénaire, provoquant la colère de la population.

 

A la suite des révélations de Breizh-info.com – des manifestants venus de toute la Bretagne s’étaient spontanément rassemblés, 24h après l’annonce de cette attaque, pour demander l’expulsion de ces immigrés africains. La manifestation, non déclarée, et entièrement improvisée (l’annonce avait été faite uniquement sur les réseaux sociaux) avait débuté dans le bourg d’Arzon avant de se diriger vers le foyer où étaient hébergés les migrants, sans que la gendarmerie – en sous effectif – ne fasse barrage pour empêcher les manifestants de se rendre sur le site.

De facto, quelques heurts avaient eu lieu entre des manifestants en colère et des gendarmes tentant de les empêcher – par le moyen de plusieurs salves de gazs lacrymogènes – de pénétrer dans l’enceinte – où une poignée de migrants avaient été aperçus en train de narguer les manifestants, selon ce qui a été rapporté et constaté sur place – augmentant la tension.

Deux manifestants furent alors arrêtés (puis relâchés sous la pression populaire), tandis que dans les jours qui suivirent, ils furent 5 à être convoqués en gendarmerie et placés en garde à vue. Deux d’entre eux, Nicolas Faure, responsable d’une association anti-migrants, et Ronan Le Gall, responsable du parti nationaliste breton Adsav , sont poursuivis pour organisation d’une manifestation non autorisée.

Et cela malgré qu’ils n’aient lancé aucun appel à manifester. Ils ont en effet uniquement pris la parole lors du début du rassemblement, devant la mairie. Maître Frédéric Pichon, qui défendra Nicolas Faure et qui s’était confié dans nos colonnes, annonce un procès qui sera politique face à un procureur de la République (M. Touron) qu’il juge engagé.

La presse internationale évoque le dossier.

Les deux jeunes manifestants arrêtés puis relâchés seront eux poursuivis pour des violences et des dégradations qui auraient été commises durant la réunion.  Il y aura donc deux affaires bien distinctes jugées, même si les dossiers d’accusation semblent bien vides, et les preuves rassemblées inexistantes. De source policière locale – les consignes de poursuivre si rapidement et d’être intransigeants ont été données directement de Paris, les enquêteurs locaux ayant été placés devant le fait accompli. Il était question d’éviter qu’un nouveau Sisco se développe en Bretagne, après la Corse, et de frapper fort directement.

Autour de ce procès, la solidarité s’organise, puisqu’une caisse de soutien aux 4 militants anti agression sexuelles a été lancée tandis qu’un rassemblement, devant le tribunal, est également annoncé sur les réseaux sociaux. « Nous nous rassemblerons afin de maintenir la pression » nous confie l’un des manifestants à venir. « Il est hors de question de laisser des gens risquer 6 mois de prison pour avoir voulu s’opposer à un détraqué sexuel venu, sans y avoir été invité, d’un autre continent ».

La presse internationale évoque par ailleurs l’affaire puisque le journal suisse Lesobservateurs a évoqué le sujet, tout comme American Renaissance, ou encore Vdare, El Manifesto,

En France, plus de 62 % des Français sont opposés à l’accueil des migrants. Malgré tout, l’opposition à l’accueil des migrants est sévèrement réprimée. Manuel Valls, qui était alors Premier ministre, avait déclaré : « Ceux qui se mettront en travers de l’accueil des réfugiés trouveront l’Etat devant eux. » 

Article compte-rendu de Breizh-Info :

Photo : breizh-info.com
[cc] Breizh-info.com, 2017 Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

 

Les commentaires sont fermés.