Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 13

  • Emmanuelle Cosse préconise l'accueil de près de 1 400 réfugiés chez des particuliers

    - Avec AFP

    © Jacky Naegelen Source: Reuters
     

    Dans le cadre du projet «hébergement citoyen» présenté le 30 novembre par la ministre du Logement Emmanuelle Cosse, près de 1 400 réfugiés vont être accueillis chez des particuliers pour une période allant de trois mois à un an.

    Lors d'une conférence de presse, Emmanuelle Cosse a annoncé que onze associations, sélectionnées dans le cadre de cet appel à projet lancé en août accompagneraient les réfugiés et les familles dans l'initiative visant à «donner des conditions d'accueil dignes» aux 1 361 réfugiés retenus et «leur permettre de se construire un avenir en France».

    L'expérience, prévue pour durer deux ans, vise uniquement des réfugiés statutaires, c'est à dire ayant obtenu l'asile, mais pas les demandeurs d'asile ni les exilés n'ayant pas entamé de démarches. 

    Ils seront hébergés à titre gratuit ou «selon une participation définie en fonction de leurs ressources», dans des logements comportant «au moins une chambre privative», précise le ministère.

    Les associations toucheront pour leur part une aide pouvant atteindre 1 500 euros par an et par personne aidée. Elle seront chargées d'identifier les familles volontaires et les réfugiés, et de «procéder à l'assemblage qui semble le plus pertinent», a expliqué Christine Laconde, directrice générale du Samu social de Paris.

    Mais les associations devront aussi assurer l'accompagnement, notamment pour les démarches administratives, la formation linguistique et l'insertion car le logement chez des particuliers augmente aussi les chances de trouver un emploi.

    «En Ile-de-France, 44% des réfugiés que nous avons accompagnés ont trouvé un travail grâce à la famille», a assuré Nathanael Molle, de l'association Singa.

    Au total, 846 réfugiés seront hébergés en Ile-de-France et 515 en régions. 

  • Emmanuelle Cosse préconise l'accueil de près de 1 400 réfugiés chez des particuliers

    - Avec AFP

    © Jacky Naegelen Source: Reuters
     

    Dans le cadre du projet «hébergement citoyen» présenté le 30 novembre par la ministre du Logement Emmanuelle Cosse, près de 1 400 réfugiés vont être accueillis chez des particuliers pour une période allant de trois mois à un an.

    Lors d'une conférence de presse, Emmanuelle Cosse a annoncé que onze associations, sélectionnées dans le cadre de cet appel à projet lancé en août accompagneraient les réfugiés et les familles dans l'initiative visant à «donner des conditions d'accueil dignes» aux 1 361 réfugiés retenus et «leur permettre de se construire un avenir en France».

    L'expérience, prévue pour durer deux ans, vise uniquement des réfugiés statutaires, c'est à dire ayant obtenu l'asile, mais pas les demandeurs d'asile ni les exilés n'ayant pas entamé de démarches. 

    Ils seront hébergés à titre gratuit ou «selon une participation définie en fonction de leurs ressources», dans des logements comportant «au moins une chambre privative», précise le ministère.

    Les associations toucheront pour leur part une aide pouvant atteindre 1 500 euros par an et par personne aidée. Elle seront chargées d'identifier les familles volontaires et les réfugiés, et de «procéder à l'assemblage qui semble le plus pertinent», a expliqué Christine Laconde, directrice générale du Samu social de Paris.

    Mais les associations devront aussi assurer l'accompagnement, notamment pour les démarches administratives, la formation linguistique et l'insertion car le logement chez des particuliers augmente aussi les chances de trouver un emploi.

    «En Ile-de-France, 44% des réfugiés que nous avons accompagnés ont trouvé un travail grâce à la famille», a assuré Nathanael Molle, de l'association Singa.

    Au total, 846 réfugiés seront hébergés en Ile-de-France et 515 en régions. 

  • Italie. Des réquisitions de propriétés privées « en dernier recours » pour accueillir les migrants

     

     

    migrants_requisition
     

    01/12/2016 – 08H45 Rome (Breizh-info.com) –  Le gouvernement italien a-t-il un plan pour réquisitionner des maisons secondaires vacantes de citoyens et y mettre des migrants ?  L’alarme a été lancée par le principal journal du centre droit italien,  Il Giornale. Selon ce dernier, le ministre de l’Intérieur, Angelino Alfano, aurait élaboré un plan pour procéder à des réquisitions, mais seulement après le référendum du 4 décembre 2016. A cette date en effet, les Italiens sont invités à approuver ou à rejeter les modifications apportées à la Constitution par le gouvernement Renzi.

    Difficile, avant cette date, pour le gouvernement, de prendre des mesures particulièrement impopulaires.

    Il Giornale explique: « La date butoir est le 4 décembre. Jusqu’à cette date du référendum , inutile de le préciser, rien ne bougera. Puis viendra le feu vert du ministère de l’Intérieur pour réquisitionner ; une mesure plutôt destinée à servir d’épouvantail pour les communes afin d’obliger l’Italie à accueillir  les migrants plutôt qu’une mesure effectivement appliquée. […] Les choses vont changer à la suite du référendum constitutionnel, quel que soit son résultat. Les procédures concernant le SPAR (le service de protection des réfugiés et demandeurs d’asile, l’équivalent de l’OFPRA en France) ne sont actuellement pas bien appliquées par les autorités locales, et beaucoup trop de municipalités ont refusé d’accueillir les migrants (on parle de 5500 municipalités sur 8000 concernées).»

    A propos des réquisitions, le sénateur Maurizio Gasparri, de Forza Italia, a demandé au gouvernement de clarifier les choses. Le ministère de l’Intérieur a officiellement commenté suite à cette requête : « Il n y a aucun plan, ni secret, ni officiel, sur ces réquisitions, ni avant, ni après le référendum ; ni un plan « Alfano », ni un plan « ministère de l’Intérieur ». Les articles qui ont évoqué cela l’ont fait sans avoir le moindre fondement ni la moindre preuve ».

    Tout est résolu alors ? Pas vraiment. Actuellement, la saisie des biens par l’Etat est juridiquement possible par une loi de 1865. On peut ajouter qu’il y’a au moins trois affaires où des établissements privés ont effectivement été saisis par les préfets afin d’accueillir des immigrés, avant que le gouvernement ne change ses plans en raison de trois manifestations d’opposition populaire :

    L’hôtel Cristallo Castel d’Azzano (Verone), Love-nature auberge, Gorino, dans la municipalité de Goro (Ferrara), Hôtel Lory Ficarolo (Rovigo). Ainsi, des propriétaires italiens ont déjà été expropriés par l’Etat pour être mis à disposition d’étrangers.

    Le ministre Alfano n’a pas ailleurs par réfuté la volonté du gouvernement de procéder à l’expropriation ; il a souligné que ce serait des mesures qui pouvaient être prises de façon exceptionnelles. Le journal La Stampa rapporte les paroles suivantes : « les réquisitions peuvent être un dernier recours. Mais uniquement un dernier recours ».

    Reste à savoir désormais quand est-ce que sera employé ce « dernier recours », dans un Etat qui dépense déjà environ 100 millions d’euros par mois pour l’accueil des migrants, et qui, en 2016, atteindra le record absolu de 200 000 migrants ayant accosté illégalement en Italie …

    De notre confrère sur place, Adriano Scianca . (traduction Yann Vallerie)

    Photo : DR
    [cc] Breizh-info.com, 2016 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine