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Migrants à Kerlaz (29). Tensions communautaires et difficultés pour les femmes d’être seules avec eux …

Comme dans tous les centres d’accueil et d’orientation – et contrairement aux propos véhiculés par des élus locaux peu scrupuleux dans toute la Bretagne – il s’agit essentiellement d’hommes, célibataires, et en provenance d’Afrique noire.  Les fameux «réfugiés syriens» de Calais ne représentent qu’une petite minorité. Il s’agit donc principalement d’une immigration économique, contrairement à ce qu’ont affirmé avec force durant des mois journalistes subventionnés, élus et représentants de l’État.

A Kerlaz, ce n’est pas la première fois que des migrants sont accueillis cette année. Une vingtaine y séjournait également ces derniers mois. Un séjour qui ne s’est pas passé sans encombre notamment concernant la place des femmes bénévoles avec les migrants hommes ou la cohabitation entre nationalités différentes.

Breizh-info a pu ainsi prendre connaissance d’un  compte rendu – en date d’août 2016 – de la réunion du groupe de bénévoles de Kerlaz, qui s’occupent des migrants.  Voilà ce qu’on peut lire dans ce document – établi, rappelons-le  par des bénévoles favorables aux migrants – sur les problèmes rencontrés :
 
– absence de wi-fi à la Clarté

– isolement du CAO à Kerlaz

– ils sont trop nombreux (20, la capacité maximale du CAO)

– frictions entre eux  tensions au sein du groupe des personnes, vie commune pour des nationalités différentes, manque d’info sur les statuts de chacun, accueil court (2 mois), leur angoisse par rapport à leur devenir

-il faudrait une aide psychologique pour certains d’entre eux

-il faudrait une présence plus longue de professionnels sur le site (24H/24 ?: présence d’un gardien ?)

-difficulté pour prendre contact  : comment prendre un rendez-vous avec eux ? leur donner une information ?difficulté pour rentrer chez eux (il n’y a pas de sas d’entrée)

-comment faire pour construire quelque chose avec eux ? quels sont leurs besoins ? quoi faire ? comment être avec eux ?

difficulté d’être une femme seule avec eux ; le tutoiement : bien ou pas bien ?…

– La vie en communauté à la Clarté est très difficile pour certains (bruit, problèmes de sommeil…) : faire attention à ce que ce que nous proposons chez eux ne rendent pas la vie collective plus tendue

– FLE : organiser une aide dans la continuité des cours en augmentant le temps de conversation en français et en développant les compétences du groupe. Utiliser les BD et livres comme moyen de discussion

– partager un listing des coordonnées des bénévoles pour connaître les numéros de tel si besoin.

Le tableau idyllique – aux relents parfois très colonialistes – dressé par la presse subventionnée et les bénévoles en public à propos des migrants masque une réalité bien plus trouble ; de quoi inquiéter les citoyens à qui l’on impose d’accueillir des populations ne partageant ni les mêmes cultures, ni la même langue, et ayant parfois des comportements opposés à celui des Européens.

Breizh-info.com, 2016

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