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Non, il n’est pas possible pour des chrétiens de limiter les fondements de leur position sur l’immigration à ces deux seuls textes bibliques : « cet émigré installé chez vous, vous le traiterez comme l’un de vous » et : « J’étais un étranger et vous m’avez accueilli. »

D'ailleurs, il s’agit dans ces textes de « cet immigré » et d’« un étranger », c’est-à-dire deux individus déterminés, et non pas d’une masse de personnes provenant de quinze pays différents, aux motivations diverses, sans que l’on sache de chacun la raison particulière de sa migration : véritable persécution ouvrant droit au statut de réfugié, fuite devant la difficulté à faire son devoir dans un pays en guerre, attirance pour un pays développé, désir de tenter l’aventure…

Avons-nous perdu le contact avec le réel ? Nous croyons-nous capables d’assurer un avenir à toutes ces personnes, avec nos 5 millions de chômeurs, nos 2 200 milliards de dettes, nos usines qui ferment, nos agriculteurs qui n’ont plus de quoi vivre, l’explosion de la violence, nos départements asphyxiés par les demandes sociales, notre enseignement à la dérive, nos difficultés à intégrer les familles issues de l’immigration africaine qui représentent au moins 20 % de la population ?

N’avons-nous pas compris qu’en ouvrant ainsi la porte il ne s’agira bientôt plus de loger quelques milliers de migrants autour de Paris et en province, mais des centaines de milliers, voire des millions? 
 
L’Évangile ne nous oblige pas seulement à des bons sentiments mais aussi au réalisme. Ainsi le cardinal Etchegaray, alors président de la commission Justice et Paix, déclarait avec justesse en février 1989 : « Il appartient aux pouvoirs publics, qui ont la charge du bien commun, de déterminer la proportion de réfugiés ou d’immigrés que leur pays peut accueillir. »

Il y a aussi, soulignés par le Magistère, les devoirs de l’immigré vis-à-vis de son pays d’accueil. Le Catéchisme de l’Église catholique affirme dans son paragraphe 2241 : « Les autorités publiques peuvent en vue du bien commun subordonner l’exercice du droit d’immigration à diverses conditions juridiques, notamment au respect des devoirs des migrants à l’égard du pays d’adoption ; l’immigré est tenu de respecter avec reconnaissance le patrimoine matériel et spirituel de son pays d’accueil... » Et le pape Jean-Paul II à Paris en 1980 : « Ayez soin du pays dans lequel je vous ai conduits, priez pour lui votre Dieu. » Même si nous nous savons très imparfaits, nous sommes profondément choqués par les malédictions souvent entendues contre notre pays, les revendications scandaleuses de certains immigrés entendues en Italie concernant la nourriture et le logement, le harcèlement des femmes par des immigrés dans les villes allemandes.

Enfin, nous sommes conscients des périls majeurs que l’Islam, religion de la très grande majorité des migrants, fait courir à notre pays et à toute la civilisation occidentale. Même si elle a tardé à s’installer, la conviction est maintenant largement répandue que l’Islam ne peut se comporter comme une composante d’un ensemble multiculturel et a pour principe moteur de s’imposer par la force à l’ensemble de la société. Dans une interview récente au quotidien italien Il giornale, le cardinal Burke affirme : « J’ai entendu plusieurs fois des islamistes qui expliquaient : ce que nous n’avons pas réussi à faire avec les armes dans le passé nous sommes en train de le faire avec la natalité et l’immigration. La population est en train de changer. Si on continue ainsi, dans des pays comme l’Italie, la majorité sera musulmane. » 

Le cardinal donne comme explication à ce phénomène notre acceptation de pratiques contraires à la loi naturelle et notre faiblesse dans la foi. C’est ce que nous croyons nous aussi ; c’est pourquoi nous appelons à un sursaut.

 

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