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Quand Donald Trump évoque la France, les critiques pleuvent

Donald Trump avait déjà joué avec les nerfs des Français quelques jours après les attentats de Nice, en affirmant sur la chaîne NBC, que s'il était élu président, les citoyens venus de France pourraient subir «un contrôle extrême» à la frontière dans le but de protéger les États-Unis. La raison pour lui: la France serait «infectée par le terrorisme». En associant l'Allemagne, il avait ajouté, «et vous savez quoi? C'est leur faute. Parce qu'ils ont laissé des personnes entrer sur leur territoire». 

 

L'immigration et le terrorisme étant deux des principaux chevaux de bataille de Trump pendant sa campagne, il n'avait pas hésité a affirmer cette position sans nommer la France, lors de son intervention à la convention républicaine en juillet. Il avait déclaré que les États-Unis «devraient suspendre immédiatement l'immigration de toute nation exposée au terrorisme jusqu'à ce que des mécanismes de contrôle efficaces aient été mis en place».

Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris avaient aussi permis à Donald Trump de critiquer la France sur sa législation en matière de port d'arme. «Vous pensez vraiment que, s'il y avait eu dans l'assistance quelques personnes armées et entraînées, cela se serait passé de la même façon? Je ne le crois pas. Ils auraient tué les terroristes», avait-il affirmé dans une interview au magazine Valeurs Actuelles. «C'est du bon sens. Je possède en permanence une arme sur moi. Je peux vous dire que si j'avais été au Bataclan ou dans un des cafés, j'aurais tiré. Je serais mort peut-être, mais j'aurais dégainé.»

Il avait aussi donné son avis sur la situation sociétale française, «malheureusement, la France n'est plus ce qu'elle était, et Paris non plus. Il y a des quartiers dont on a l'impression qu'ils sont devenus hors la loi, qu'ils sont, comme certains de vos essayistes l'ont écrit, des territoires perdus de la République.»

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