Le Québec ou la crise de l'Occident
par Giulio Meotti • 9 février 2017
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Le Québec, comme le reste du monde occidental est confronté à une crise existentielle démographique et religieuse.
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La spirale de mort dans laquelle s'enfonce le Québec est explicitement liée aux appels à une immigration plus forte encore. Justin Trudeau, Premier ministre du Canada, a mis fin à la campagne militaire contre l'État islamique et a lancé un appel aux migrants musulmans à s'installer dans son pays.
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Pallier le dramatique effondrement du christianisme au Québec ne passe pas nécessairement par un retour au bon vieux catholicisme d'antan, mais plus certainement par une saine redécouverte de ce qu'une démocratie occidentale doit et devrait être. Cela inclut une réappréciation de son identité occidentale et des valeurs judéo-chrétiennes qui la fondent – ce que le gouvernement Trudeau et une grande partie de l'Europe se refuse apparemment à accepter.
Bienvenue dans ce Québec qui garde la saveur d'une ancienne province française, avec ses magnifiques paysages, ses rues au nom de saints catholiques, mais où un homme en armes vient d'assassiner six personnes dans une mosquée de quartier.
La violence peut surgir de convulsions sociétales, comme l'a montré le massacre qui a eu lieu sur l'île d'Utoya en 2011, dans une Norvège fière de sa laïcité et de son intégration à la « bonne société » mondiale. Le Québec, comme le reste du monde occidental, est confronté à une crise démographique et religieuse existentielle.
George Weigel, dans le magazine américain First Things a parlé du Québec comme d'un « espace vidé de son catholicisme ». Il a ajouté : « au Québec rien n'est plus desséché que la religion. Du Pôle Nord à la Terre de Feu, c'est l'endroit le plus déserté qui soit par la religion ».