Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

COLLECTIF CITOYEN DU TREGOR - Page 3

  • Migrants. Entre obsession médiatique et propagande

     

    migrants ONG
     

    21/06/2017 – 06h50 Paris (Breizh-Info.com) –Pas une journée sans qu’un journal de la presse subventionnée ne se fasse l’écho de telle ou telle initiative en faveur des migrants, ou que sortent des articles tentant de faire « avaler la pilule » de l’immigration massive aux lecteurs.

    Sur la journée du 20 avril – date de la « journée mondiale des réfugiés » initiée par l’ONU – nous avons recensé l’intégralité des articles ayant utilisé le mot « migrants » via des alertes google, et c’est particulièrement révélateur d’une machine parfaitement rodée pour tenter d’imposer l’accueil des migrants.  Car

    Petit tour d’horizon :

    Télérama évoque bien évidemment cette « journée nationale des réfugiés », qui, selon le journal, « est l’occasion de se mobiliser pour rappeler au nouveau président de la République qu’en matière de politique migratoire, la répression n’est pas une solution.». Et, après avoir uniquement relayé les initiatives pro migrants, l’hebdomadaire de conclure : « Partout, des bénévoles agissent, des Français prennent des risques (y compris judiciaires) pour pallier les manques de l’État et rester fiers de leur pays. Rester sourds à leurs appels, à leurs engagements, n’est pas une option.»

    Le lecteur est averti : il n’a pas d’autre option.

    « Migrants: Hidalgo tire la sonnette d’alarme avant l’été », titre Libération le même jour, reprenant une dépêche AFP. La sonnette d’alarme n’est pas tirée pour appeler à plus de maitrise des frontières, mais bien pour « répartir dans toute la France des demandeurs d’asile, pour (…) l’intégration des réfugiés statutaires, notamment via les cours de français et la formation professionnelle, et enfin «une politique européenne ambitieuse en matière d’asile», que ce soit pour les critères d’examen ou la répartition des demandeurs.»

    Le même jour, on apprend également que neuf migrants ont provoqué la mort d’un chauffeur routier, après avoir disposé des troncs d’arbre sur l’A16. Mais l’Express de tenter d’atténuer la responsabilité de ces derniers : « L’installation de barrages artisanaux dans le Calaisis, principalement la nuit, par des migrants désespérés afin de ralentir des camions en partance pour l’Angleterre et de tenter de se cacher à l’intérieur était quasi-quotidienne lorsque la « Jungle » existait encore. »

    Leçons de moraline

    La palme de la moraline revient sans doute au Huffington Post, qui publie la tribune d’Alice Gautreau, bénévole pour MSF, intitulée : « À vous qui voulez renvoyer les migrants chez eux, je vais vous dire d’où ils viennent vraiment ». Et la sage-femme de faire des comparaisons plutôt douteuses : « Tout comme moi qui ai émigré au Royaume-Uni pour des raisons économiques (meilleure carrière, meilleure paie, meilleure qualité de vie), les Sub-Sahariens venaient en Libye pour les opportunités qu’elle leur offrait, ou pour sauver leur peau.».

     

    Et toujours la même conclusion, véritable prise d’otage humaniste : « Cher Docteur, je n’ai pas de solution miracle. Je ne suis ni diplomate, ni géopoliticienne. Je ne suis « que » sage-femme, à bord d’un bateau qui sauve des gens d’une mort certaine, fuyant une situation qui aurait certainement tôt ou tard mené à leur mort. Notre mission est de les ramener à bon port, en les traitant comme les êtres humains qu’ils sont. Ceci ne devrait pas être le travail des ONG, avec plus de 5000 morts recensés en mer en 2016, ce travail devrait être fait par la « communauté internationale », l’ONU ou l’UE. Mais en attendant, que voulez-vous que nous fassions? On les laisse mourir? ».

    Ouest-France, dont les lecteurs peuvent consulter quasi quotidiennement une fable de l’intégration sur les migrants, titrait ainsi : « Près de Flers. Le foot intègre les migrants en dehors du terrain ». Et le journaliste de raconter : « Ce sport universel constitue une échappatoire pour ces émigrés africains, dont le parcours de vie est souvent complexe et douloureux. Gilles Leroy, président de l’association de l’Accueil des réfugiés en Domfrontais (Ared), le confirme : « Ces personnes sont régulièrement dans l’inquiétude du fait de leur statut. Notre but, à notre niveau, est d’apporter un soutien matériel et humain en partenariat avec les mairies, les bénévoles et les associations. » L’ensemble du club a vu d’un très bon œil l’arrivée de ces personnes, pour qui le fait de passer du temps à l’extérieur de Perou est essentiel.»

    Enfin, le site Info-Migrants, financé par l’Union européenne et auquel participe plusieurs médias d’État français, sort un article intitulé « Qui sont les partis anti-migrants en Europe ? », dans lequel on peut lire des propos de nature diffamatoire : « Génération identitaire, par exemple. Cette organisation européenne raciste a récemment lancé une opération anti-migrants ».

    On peut y lire également des phrases sans argumentation aucune : « Geert Wilders n’aime pas beaucoup les immigrés : pour preuve, son slogan de campagne fut : « Rendez-nous les Pays-Bas ». Ou encore : « Mais il n’y a pas que du Jobbik que les migrants et demandeurs d’asile doivent se méfier, mais de la politique menée par Viktor Orban, le Premier ministre nationaliste du pays. Ce dernier mène depuis plusieurs mois une campagne anti-immigration violente et xénophobe.»

    Et pour BFM TV. qui évoque les « chasseurs de migrants » à la frontière hongroise, en réalité une garde enrôlée pour augmenter les effectifs de police et traquer les clandestins qui seraient rentrés illégalement (comme le font de nombreux autres pays démocratiques, y compris les Etats-Unis) , cette initiative « interroge » (qui ? quoi ?). Un article totalement à charge contre ceux qui veulent protéger leurs frontières.

    Sans la presse alternative, il n’y aurait en France aucun média pour s’interroger sur les conséquences de l’accueil ininterrompu des migrants, et sur les effets à moyen terme de l’immigration en Europe.

    Crédit photo : DR
    [cc] Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

     

  • Les fonds de migrants vers l’Afrique de l’Ouest s’élèvent à plus de $26 milliards en 2016

     

    Les fonds de migrants vers l’Afrique de l’Ouest s’élèvent à plus de $26 milliards en 2016

    Les montants des transferts monétaires envoyés par les migrants à leurs familles dans les pays en développement ont progressé de 51% au cours des dix dernières années. Un chiffre à mettre en parallèle avec l’augmentation de 28% des migrations en provenance de ces pays. C’est ce que révèle, la première étude menée sur dix années (2007-2016) des flux de migration et de transferts d’argent réalisée (Sending Money Home: Contributing to the SDGs, One Family at a Time) par le Fonds international de développement agricole (Fida).

    Les transferts ont progressé en moyenne de 4,2% par an sur la décennie pour atteindre $455 milliards en 2016 ($296 millions en 2007), soit plus 3 fois le montant de l’Aide publique au développement ainsi que plus du montant total des investissements directs étrangers (IDE) dans la plus part des pays à faible revenu et des pays à revenu intermédiaire.

    « Près de 40% des transferts d’argent, soit $200 milliards, sont envoyés vers les zones rurales, dans lesquelles vit la majeure partie des populations pauvres », indique Pedro de Vasconcelos, responsable du Mécanisme de financement pour l'envoi de fonds du FIDA et auteur principal du rapport. « Cet argent est consacré aux dépenses alimentaires, aux soins de santé, à de meilleures possibilités d’éducation et à l’amélioration du logement et des conditions sanitaires. Les transferts d’argent jouent donc un rôle décisif en aidant les pays en développement à réaliser les Objectifs de développement durable ».

    L’Afrique de l’Ouest capte 43% des flux vers l’Afrique

    Les envois de fonds vers l’Afrique ont atteint 60,5 milliards en 2016, en hausse de 36% par rapport à 2007. Une progression qui s’aligne avec celle des flux de migrants, plus 29%, à 33 millions de personnes en 2016. Une situation très contrastée par rapport à l’Asie où le nombre de migrants progresse de 33% entre 2017 et 2016 tandis que les flux de transferts ont augmenté de 87% entre 2007 et 2017.

    Sur les 33 millions migrants africains environ la moitié reste sur le continent. Les migrations interrégionales s’articulent autour des pôles économiques régionaux comme l’Afrique du Sud pour l’Afrique australe (2 millions), la Côte d’Ivoire (2 millions) et le Nigeria (1 million) pour l’Afrique de l’Ouest et dans une moindre mesure l’Ethiopie et le Kenya pour l’Afrique de l’Est. Les autres destinations privilégiées sont, en dehors de l’Afrique, l’Europe, puis les pays du Golf, surtout pour les pays d’Afrique de l’Est et l’Egypte, et les Etats-Unis.

    Près de 80% des transferts de fonds versés en 2016 en Afrique sont concentrés sur cinq pays : le Nigeria ($19 milliards), l’Egypte ($16,6 milliards), le Maroc ($7 milliards),  l’Algérie et le Ghana ($2 milliards chacun). Pour dix-neuf pays, les envois de fonds sont essentiels car ils représentent 3% ou plus de leur PIB. Pour six pays, les transferts contribuent pour plus de 10% de leur PIB en 2016. C’est le cas du Liberia (31%) de la Gambie (22%), des Comores (20%), du Lesotho (18%) et du Sénégal (14%).

    Bien qu’en baisse, le rapport indique que le coût des envois de fonds en Afrique est le plus élevé avec un coût moyen de 10% pour le versement de $200.

    L’Afrique de l’Ouest avec $26,3 milliards de transferts des migrants arrivent à la deuxième position sur le continent, après l’Afrique du Nord.

     

    fond_afrique_de_louest.png

    Source :  Sending Money Home: Contributing to the SDGs, One Family at a Tim, Fida

    Projet pilote avec la diaspora malienne pour les jeunes ruraux

    Dans le rapport, le FIda présente un projet pilote mené en partenariat avec la plateforme de crowdfunding spécialisée dans le prêt solidaire Babyloan qui offre à la diaspora malienne la possibilité de financee les jeunes entrepreneurs ruraux au Mali.

    Le système est basé sur des prêts de solidarité fournis par des migrants maliens et prêtés par Babyloan aux IMF locales pour financer la jeunesse rurale. En tant qu'investissement, Babyloan garantit que leur contribution sera investie efficacement pour soutenir les jeunes et qu'ils ne perdront pas leur capital. Dans la phase d'incubation, l’objectif est qu’environ 2 000 migrants financeront 200 jeunes via les IMF locales. À long terme, Babyloan vise à atteindre 8 000 emprunteurs migrants, finançant en moyenne 800 jeunes micro-entrepreneurs chaque année.

  • «The strange death of Europe » : Douglas Murray évoque le suicide de l’Europe à cause de l’immigration

     

    douglas_murray
     

    16/06/2017 – 07h50 Londres (Breizh-Info.com) – Best-seller au Royaume-Uni, « The Strange Death of Europe » écrit par le « Zemmour anglais » Douglas Murray est un livre qui explique pourquoi notre continent meurt sous le poids de l’immigration mais aussi du fait de la trahison des élites incapables de mesurer les conséquences d’une immigration de masse.

    Populaire au Royaume-Uni mais lynché par la presse bien pensante de gauche, Douglas Murray a accordé  une interview (réservée aux abonnés) au journal Le Point particulièrement intéressante. Extraits :

     « Je vois deux raisons majeures à ce qu’à la fin de l’existence de la plupart d’entre nous, l’Europe ne sera plus l’Europe. La première, c’est le mouvement de masse de personnes entrant dans notre continent. Et l’autre, c’est que cela arrive au moment même où l’idée de ce que nous sommes s’est évaporée. Au point tel que n’importe qui dans le monde qui vient en Europe devient automatiquement un Européen. L’Europe n’est plus qu’un lieu commode pour le reste de la planète. Ce qui n’est pas la même chose que de partager une culture et une histoire. En France comme en Grande-Bretagne, les choses changent et ces changements sont spectaculaires sur la durée d’une seule existence, mais les élites ne le reconnaissent pas. »

    Et Douglas Murray d’en finir avec le mythe de nos pays, terres historiques d’immigration : « la différence culturelle entre des anglicans et des huguenots ne peut, de mon point de vue, pas être comparée avec celle avec des Pakistanais ou des Érythréens. Nous prétendons bien sûr que toutes les migrations sont les mêmes, mais ce n’est pas le cas. (…) Le mouvement de population le plus significatif dans l’histoire britannique a été l’invasion normande, ce qui, selon les estimations, représentait un changement de 5 % de la population. Or, l’événement le plus important dans l’histoire britannique n’est rien comparé à ce qui se passe aujourd’hui ! »

    Et d’enfoncer les questions orientées du journaliste, qui lui demande s’il n’est pas illusoire de fermer les frontières dans un monde ouvert : « Qu’y a-t-il de tellement dur avec le fait d’affirmer les frontières ? Dans la ville d’où je vous parle, Londres, nous avons maintenant des barricades massives autour des monuments importants. Pourquoi ne pas mettre ces barrières aux frontières ? »

     

    Puis d’en revenir à ce qu’il se passe actuellement sur la question des migrants : « nous devons dire très clairement que l’Europe ne peut pas être le domicile de toute personne dans le monde qui souhaite en faire sa résidence. Car sinon nous, Européens, deviendrons des SDF » Et d’épingler au passage certains pays musulmans : « Je souligne aussi que les États arabes du Golfe ont, en 2016, octroyé l’asile à zéro réfugié syrien. Cela en dit beaucoup sur l’oumma, cette « grande nation » musulmane dont on nous parle tant. » avant de dénoncer notre naiveté :

    « Nous, en Europe, surestimons massivement les populations que nous pouvons assimiler dans nos sociétés et sommes persuadés que les migrants deviennent immédiatement européens, alors que ces pays arabes savent que de nouveaux arrivants viennent accompagnés de leurs idées.»

    Expliquant que nous pouvons être généreux sans être suicidaire, Douglas Murray balaie l’argument des « droits de l’homme » sorti à tous bouts de champ par les immigrationnistes, tout comme le chantage moral à l’islamophobie : « Après le dernier attentat à Londres, des groupes de musulmans étaient regroupés autour des stations de métro et ils portaient des tee-shirts disant « je suis musulman, posez-moi les questions que vous voulez ». Sérieusement, si la Grande-Bretagne était vraiment un pays guidé par une haine des musulmans – ce que le terme « islamophobie » suggère –, pensez-vous que ces gens s’afficheraient comme ça dans les rues ? »

    Enfin, au journaliste l’interrogeant sur le « meilleur modèle » en Europe entre le modèle multiculturel anglo-saxon ou le modèle français, réponse sans langue de bois là encore : « Nous avons passé la dernière décennie à nous demander qui avait raison, mais chacun a échoué, un par un. »

    The Strange Death of Europe est à commander ici – pour le moment, il ne possède pas de traduction ou d’éditeur en français, une bonne occasion donc de lire dans la langue de Shakespeare !

    Ecouter l’inteview de l’auteur ici :

    Crédit photo : DR
    [cc] Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’originees