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  • La polygamie légalisée et personne ne nous a tenus au courant ?

    Ghazia A. ne comprend pas le tollé. Ce n’est pas de sa faute s’il a fui la guerre et si sa religion l’oblige à consacrer son temps à égalité à ses 4 femmes et ses 23 enfants. Car tout ce petit monde vivant dans un rayon de 50 kilomètres, cela le contraint à être « pratiquement toujours en route ». Cependant, sans cela, « [il] serait heureux de travailler ». Ah oui, avec 360.000 euros annuels – chiffre estimé par le Deutscher Arbeitgeber Verband – versés par le gouvernement allemand ?

    En 2015, M. A., 49 printemps, a donc fui la Syrie pour finir par s’installer, lui, sa « femme officielle », ses « partenaires » – ainsi nommées par l’administration juridique de son nouveau pays – et son abondante progéniture, en Rhénanie-Palatinat. En laissant en plan sa petite entreprise de location de voitures pourtant fort prospère…

    Côté population, c’est la stupéfaction et l’indignation. Côté politiques, rien du tout. Ils font comme si de rien n’était, ils regardent ailleurs : ils laissent l’affaire se tasser. De toute façon, un membre de l’administration locale l’affirme : M. A. est un cas « exceptionnel ». Heu… s’il parle du père de 23 enfants, il n’a pas tort, mais s’il parle du montant des allocations, « scandaleux » ne conviendrait-il pas… mieux ?

    Le Danemark, aussi, a son monsieur A. Encore plus original. En 2015, Daham Al Hasam, 47 ans, marié avec 8 enfants vivant dans ce pays depuis deux ans, a obtenu de faire venir ses deux autres femmes avec ses 12 autres enfants. Mal en point à cause de douleurs au dos et aux jambes qui l’empêchent d’apprendre la langue, devenu (quelle guigne !) malade mental à cause de l’éloignement du reste de sa tribu, alors, pensez donc, 29.000 euros par an offerts par les services danois, ce n’était pas de refus…

    Et chez nous, c’est Adama qui avait scotché tout le monde, en 2010. Un Malien de 50 ans – 4 épouses et 46 enfants – qui percevait (perçoit encore ?) 6.157 euros par mois pour nourrir 40 membres de sa smala.

    La polygamie légalisée et personne ne nous a tenus au courant ?

    Et si on parlait de la guerre que ces deux Syriens ont soi-disant fui ?

    Il y a beaucoup d’endroits en Syrie qui n’ont pas eu la guerre, tous sur la côte. Tous les Aleppins (habitants d’Alep), tous les gens du Nord se sont installés là-bas et ont continué leur vie jusqu’à ce que la paix revienne et ils retourneront dans leur ville natale (sic).

    C’est Michel, Syrien, licencié en droit, interviewé chez lui par Jacques Maisonneuve, qui s’exprime. Selon lui, tous les Syriens partis ailleurs qu’en Égypte, Liban ou Turquie le font pour des raisons économiques et « veulent y rester à vie ». Autrement dit, la guerre est un prétexte pour ces faux réfugiés syriens pour quitter leur pays et, pour les autorités de l’Occident, le prétexte pour les laisser entrer.

    Bon, mais pour en revenir à notre monsieur A., pour que, le pauvre, puisse travailler, il y aurait bien une solution : regrouper la tribu sous le même toit ! Vous n’y croyez pas ? À ce qu’il se mette au travail, moi non plus !

      B.V.

  • « On va au-devant d’énormes difficultés »

    « Stalingrad sera le premier campement de réfugiés en France »

    « Après le démantèlement de la jungle de Calais, Stalingrad sera le premier campement de réfugiés en France, avec plus de 1 500 personnes présentes », indiquent les élus dans un communiqué.

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  • Migrants à Kerlaz (29). Tensions communautaires et difficultés pour les femmes d’être seules avec eux …

    Comme dans tous les centres d’accueil et d’orientation – et contrairement aux propos véhiculés par des élus locaux peu scrupuleux dans toute la Bretagne – il s’agit essentiellement d’hommes, célibataires, et en provenance d’Afrique noire.  Les fameux «réfugiés syriens» de Calais ne représentent qu’une petite minorité. Il s’agit donc principalement d’une immigration économique, contrairement à ce qu’ont affirmé avec force durant des mois journalistes subventionnés, élus et représentants de l’État.

    A Kerlaz, ce n’est pas la première fois que des migrants sont accueillis cette année. Une vingtaine y séjournait également ces derniers mois. Un séjour qui ne s’est pas passé sans encombre notamment concernant la place des femmes bénévoles avec les migrants hommes ou la cohabitation entre nationalités différentes.

    Breizh-info a pu ainsi prendre connaissance d’un  compte rendu – en date d’août 2016 – de la réunion du groupe de bénévoles de Kerlaz, qui s’occupent des migrants.  Voilà ce qu’on peut lire dans ce document – établi, rappelons-le  par des bénévoles favorables aux migrants – sur les problèmes rencontrés :
     
    – absence de wi-fi à la Clarté

    – isolement du CAO à Kerlaz

    – ils sont trop nombreux (20, la capacité maximale du CAO)

    – frictions entre eux  tensions au sein du groupe des personnes, vie commune pour des nationalités différentes, manque d’info sur les statuts de chacun, accueil court (2 mois), leur angoisse par rapport à leur devenir

    -il faudrait une aide psychologique pour certains d’entre eux

    -il faudrait une présence plus longue de professionnels sur le site (24H/24 ?: présence d’un gardien ?)

    -difficulté pour prendre contact  : comment prendre un rendez-vous avec eux ? leur donner une information ?difficulté pour rentrer chez eux (il n’y a pas de sas d’entrée)

    -comment faire pour construire quelque chose avec eux ? quels sont leurs besoins ? quoi faire ? comment être avec eux ?

    difficulté d’être une femme seule avec eux ; le tutoiement : bien ou pas bien ?…

    – La vie en communauté à la Clarté est très difficile pour certains (bruit, problèmes de sommeil…) : faire attention à ce que ce que nous proposons chez eux ne rendent pas la vie collective plus tendue

    – FLE : organiser une aide dans la continuité des cours en augmentant le temps de conversation en français et en développant les compétences du groupe. Utiliser les BD et livres comme moyen de discussion

    – partager un listing des coordonnées des bénévoles pour connaître les numéros de tel si besoin.

    Le tableau idyllique – aux relents parfois très colonialistes – dressé par la presse subventionnée et les bénévoles en public à propos des migrants masque une réalité bien plus trouble ; de quoi inquiéter les citoyens à qui l’on impose d’accueillir des populations ne partageant ni les mêmes cultures, ni la même langue, et ayant parfois des comportements opposés à celui des Européens.

    Breizh-info.com, 2016